Parolesde la chanson paillarde : Le tracteur (darla dirladada) Le meneur chante et peut monter et descendre du tracteur à chaque couplet. Les autres répètent "darla dirladada". Je suis monté sur le tracteur. darla dirladada. J'ai fait pété le démarreur. darla dirladada. Et le Parolesde Goo'day De Patberour à Werville là-bas dans Nouvelle-Ecosse On a monté sur une montagne, ti-noir lui étais croche On a vu une belle vue, ça je te garantis Ben pas aussi belle que la Baie-Sainte-Marie Moé j'aime ça à me promener pis à faire beaucoup t'chum Des good timers, des bootheger, je te dis qu'on a du fun De Moncton à maisonnette en passant par la Baie Moé Ilcomptabilise plus de 574.000 auditeurs mensuels sur Spotify et cumule plus d’un milliard de vues sur TikTok. Mais il y a fort à parier que ses Eten plus pour aller chez lui, y’a même pas de chemin Je suis pas un vrai rappeur, juste un agriculteur Qui fonce à 60 à l’heure sur son tracteur Pour aller à la ville rencontrer des filles faciles Et revenir fatigué, ruiné, vidé, comblé, oui mais satisfait Refrain C’est dur de nos jours d’être un agriculteur Lemeneur chante et peut monter et descendre du tracteur à chaque couplet. Les autres répètent "darla dirladada".Je suis monté sur le tracteurdarla dirladada Manytranslated example sentences containing "je suis monté sur le toit" – English-French dictionary and search engine for English translations. 9dhUIq. Par un beau jour d’été, le père Mathieu a décidé de vider son tas de fumier qui trônait au beau milieu de sa ferme, et d’aller l’épandre sur les chaumes. Mais l’épandeur à fumier du père Mathieu n’est pas de première jeunesse et pour comble de malchance, il casse un essieu juste devant la mairie, au beau milieu de la rue principale du village. Naturellement, voilà tout le fumier par terre… Le garde champêtre arrive aussitôt et commence à lui dresser un procès-verbal, agrémenté d’une amende pour Dépôt de matières fécales sur une voie communale et entrave à la circulation. » Pendant qu’il écrit sur son carnet à souche, le garde champêtre se retrouve environné de mouches à merde, et énervé comme pas possible, il se met à jurer et fouetter l’air de ses mains dans l’espoir de les faire partir, mais rien n’y fait. Le père Mathieu voyant les déboires du garde lui dit – Tu sais comment on appelle ces mouches ? Des mouches à cul… Et tu sais pourquoi on les appelle comme ça ? Parce qu’elles sont toujours en train de voler autour du cul des vaches !– Holà père Mathieu, ça serait-y que tu m’aurais traité de cul de vache » ? Fais attention à ce que tu dis, il y a outrage à un officier public au cours de ses fonctions…– Ho ben non mon gars, moi j’dis rien… mais ces mouches là, on les trompe pas ! C’est dans le Périgord noir. Un pauvre paysan crève la faim avec toute sa famille, mais il a un trésor ! Et ce trésor, c’est son cochon. D’après lui, ce cochon est le cochon le plus intelligent du monde »… Un beau jour, un journaliste du quotidien local vient à apprendre qu’un cochon plus intelligent que la moyenne vit dans une ferme du voisinage. Le journaliste prend sa voiture et va se rendre compte sur place de lui même. Lorsqu’il arrive dans la ferme, il voit les bâtiments en ruine, et se demande comment à notre époque on peut encore vivre comme ça… Puis le paysan sort de la baraque. Alors le journaliste lui demande – Bonjour ! Je suis journaliste au Périgourdin On-line » et j’ai appris que vous possédiez un cochon extraordinaire. Le pauvre paysan lui répond c’est vrai ». Puis il siffle un coup entre ses dents, et un cochon qui n’a plus que trois pattes sort de l’étable. C’est lui » dit le paysan. Le journaliste voit le cochon et demande – Et qu’est-ce qui vous fait dire qu’il est le cochon le plus intelligent du monde ? Le paysan répond – L’hiver dernier, j’étais dehors en train de réparer des clôtures et ma femme était en ville pour vendre du fromage. Notre petit bébé était à l’étage dans la maison en train de dormir dans son berceau…. lorsqu’un incendie a enflammé la maison ma femme avait laissé son fer à repasser sur le linge. A ce moment là, le cochon a couru dans la maison, monté l’escalier, il a attrapé le bébé en prenant son bras dans sa mâchoire sans lui faire mal, puis il est redescendu et a déposé le bébé sur le sol à l’abri des flammes. Ensuite il est parti me chercher dans le pré et j’ai pu éteindre l’incendie avant qu’il n’y ait trop de dégâts. – Wow, dit le journaliste, c’est incroyable. – Et ce n’est pas tout ! Un jour que je travaillais la terre dans le champ d’à côté, la herse était bourrée avec de la terre et de l’herbe. Alors je met le tracteur au point mort, je descend et je commence à nettoyer sous la herse. Mais la vitesse s’est enclenchée toute seule et je me suis trouvé renversé par la herse et entraîné par l’attelage. J’ai cru que j’étais un homme mort… mais le cochon avait du sentir qu’il se passait quelque chose Il est allé chercher une corde, a rattrapé le tracteur et la herse, m’a laissé un bout de corde, et a tiré de toutes ses forces à l’autre bout. C’est grâce à lui si je suis encore là aujourd’hui. – C’est vraiment extraordinaire, lui répond le journaliste. Mais dites-moi, comment se fait-il qu’il n’ait plus que trois pattes ? – Ben, quand on a un cochon aussi bon et intelligent, on ne peut pas le manger tout d’un coup. En plein campagne, dans le département du Cantal, une paysanne est accroupie en train de battre son linge au lavoir quand son agriculteur de mari vient à passer par là. Et voyant la croupe de sa femme remuer au rythme du battoir, il se dit Ah nom de Diou de nom de Diou ! Dans la main droite elle a le battoir, dans la main gauche elle a le linge et le savon… Elle pourra point s’défendre. » Hop il lui retrousse les jupes… et fait sa petite affaire… Et sa brave femme est tellement occupée par sa lessive qu’elle ne réagit même pas. Alors le paysan se relève, reboutonne son pantalon, puis il lui tape sur l’épaule. Là, la femme se retourne en sursautant et lui dit – Ah c’est toi, tu m’as fait une de ces peurs ! C’est un jeune gars qui fait une randonnée à pied, et qui arrive dans un village paumé du Larzac. Il s’arrête pour causer deux minutes avec un gars du cru. Dans la conversation, le jeune gars demande à l’autochtone comment il s’appelle. A ce moment là, l’autochtone s’énerve – Tu vois cette rangée de maisons là-bas ? Je les ai toutes construites, et est-ce qu’ils m’appellent Roger le bâtisseur ? Mon cul ! Tu vois ce pont sur la rivière ? C’est moi qui l’ai construit, et tu crois qu’ils m’appelleraient Roger l’ingénieur ? Mon cul ! Tu vois ces champs de maïs irrigués ? C’est moi qui les cultive et tu peux me croire, la récolte est bonne et tu crois qu’ils m’appelleraient Roger l’agriculteur ? Mon cul ! Mais, un jour, il y a très très longtemps, je me suis fait une brebis… C’est un fermier qui se retrouve à l’hôpital avec une jambe cassée. L’interne de garde lui demande – Comment est-ce arrivé ? Le fermier commence – Eh bien, c’était il y a 25 ans… L’interne l’interrompt – Ne me racontez pas votre vie Dites-moi simplement comment vous vous êtes cassé la jambe ce matin ! Le fermier répond – Comme je vous le disais, il y a 25 ans, je travaillais comme journalier dans une ferme de la région. C’était ma première nuit sur place, et juste après que je sois couché, la fille du fermier une superbe créature est entrée dans ma chambre. Elle m’a demandé si je n’avais besoin de rien. je lui ai répondu Non non, tout va bien ». Puis elle a encore demandé Vous êtes vraiment sûr qu’il n’y a rien que je puisse faire pour vous ? », et là je lui ai répondu Non , non, je vous remercie ». L’interne reprend la parole et demande – Mais je ne vois pas très bien ce que cette histoire a à voir avec votre jambe ? Et le fermier répond – Ben, c’est que ce matin, alors que je réparais mon toit, j’ai finalement compris ce qu’elle avait voulu dire… et je suis tombé par terre ! Informations techniques Informations techniques de la référence 16TR-RE Vitesse de rotation tours par minute 435 Prises, alimentation et sortie 1x32A 5P CEE + 1x16A 3P CEE + disjoncteur différentiel + Voltmètre Puissance continue du générateur W 12,8 kv Puissance kW 14 en cas d'urgence Dimensions mm 900x850x800H Description du produit Ces groupes électrogènes compacts, robustes et faciles à utiliser sont fournis avec une base avec un attelage à 3 points pour une fixation sûre à n'importe quel tracteur. La transmission de puissance se fait par le biais du joint universel non inclus, relié au multiplicateur du groupe électrogène. Les groupes électrogènes montés sur tracteur sont principalement conçus pour les fermes, les ranchs, les ranchs et les alpages, mais peuvent facilement s'adapter à toute situation d'urgence. Groupe électrogène monté sur tracteur 16TR, 400V, 50Hz, 3000RPM Puissance continue 16kVA, Puissance de secours Puissance d'entrée de 435RPM, tracteur 30Hp Protection IP21/23, Alternateur avec AVR Retours et Garanties Conditions de retour du produit Retour accepté sous 14 jours après réception du produit Frais de retour des produits sous garantie à votre charge Vous souhaitez retourner votre produit durant le délai de rétractation ? Prévenez l'équipe Farmitoo Une fois l'accord reçu, le produit est à retourner dans son emballage d'origine, et les frais de retour sont à votre charge Achat Particulier et Professionnel Remboursement complet Garanties du partenaire Durée de garantie selon type de produits. Votre produit est cassé et cela entre dans la garantie de notre fournisseur ? Prévenez l'équipe Farmitoo ! Une fois l'accord reçu, votre produit est renvoyé si besoin gratuitement en réparation chez notre fournisseur. Le produit est renvoyé chez vous une fois réparé ou vous recevrez un nouveau produit ! Le produit n'est plus sous garantie ? Il est réparable chez notre fournisseur, la réparation sera facturée À propos de CGM Gruppi Elettrogeni En 2001, l'activité de fabrication de groupes électrogènes s'est déplacée vers le site qui sera l'actuel. En commençant par une distribution limitée aux zones autour de la province de Vicence, la qualité d'un groupe électrogène entièrement conçu et fabriqué en Italie est récompensée par des demandes d'autres régions de la péninsule, puis s'étend aux pays du monde entier. CGM compte plus de 50 distributeurs certifiés opérant dans des points stratégiques pour garantir le professionnalisme, la ponctualité des livraisons et une assistance constante. La sécurité d'un service attentif et rapide logistique, production et personnalisation des groupes électrogènes. Livraisons rapides ; une logistique intelligente le plus grand nombre de générateurs dans le plus petit espace possible ; un service d'expédition soigneux et efficace ; des solutions personnalisées ; travaux de menuiserie intérieure ; des services après-vente au service de chaque client ; pièces de rechange disponibles en 24 / 48 heures à partir de la commande. Assistance après-vente. Le CGM ne vous laisse pas tranquille ! Nous pouvons compter sur des techniciens ayant une formation continue et professionnelle, sur la simplicité des communications et sur la rapidité des commandes de pièces détachées. Nous opérons avec un contrôle à distance de l'appareil en difficulté, afin de garantir des temps d'intervention réduits. 1. ENTRE BRETAGNE ET PYRÉNÉES Entre Bretagne et Pyrénées, Y'a le pays où je suis né, Entre la Loire et la Gironde, Là où je suis venu au monde. Entre les vignes et l'océan, Bercé aux chants des goélands, Cà sent le Cognac à plein nez Dans le pays où je suis né. J'ai essayé de vivre ailleurs, Sur d'autres terres, des jours meilleurs, Oui, j'ai enragé de ne pas être né, En Bretagne ou en Pyrénées. Mais mes racines m'ont rappelé, Que j'étais né dans un carrelet, Cà sent le Pineau à plein nez Dans le pays où je suis né. Entre l'Aunis et la Saintonge, Vois mon pays comme il s'allonge, Le cul posé sur les raisins, Les bras tendus vers les marins. Il caresse du bout du pied, La Dordogne et le bordelais, Cà sent les cagouilles à plein nez Dans le pays où je suis né. Si tu passes un jour par ici, Viens dire bonjour à mon pays, Entre La Rochelle et Bordeaux, Tu auras mes îles en cadeau. Y'a pas besoin d'être une fine goule, Pour les langoustines et les moules, Et çà sent les huîtres à plein nez Dans le pays où je suis né. Entre Bretagne et Pyrénées, Y'a le pays où je suis né, Entre la Loire et la Gironde, Là où je suis venu au monde. 2. WANADOO, JE T'AIME Les yeux rivés sur mon écran, je suis branché sur Internet, Maintenant, j'ai des copains partout, aux 4 coins de la planète. Et j'ai vendu ma plus belle vache pour acheter cet ordinateur J'passe mes journées sur mon tracteur et puis la nuit quand tout l'monde dort, Je vais surfer sur Internet. C'est vrai je suis un peu crevé, mais maintenant y'a des gens qui m'aime, J'ai ton .com t'as mon .con, w Wanadoo, je t'aime. Et j'ai des frissons sur l'échine quand je clique avec ma souris, Et j'ai des amis jusqu'en Chine, je vois l'avenir qui me sourit, Quand j'vais surfer sur Internet. L'autre jour, je suis tombé en panne, on m'avait refilé un virus, Et pour moi c'était un vrai drame, çà c'est encore un coup des russes, Et comme il n'y a pas de docteur, pour soigner mon ordinateur, J'ai fait venir un spécialiste, çà m'a coûté une belle génisse, Et j'vais surfer sur Internet. Depuis que j'suis sur Internet, j'ai changé 3 fois d'paires de lunettes, Alors comme c'est pas remboursé, l'a bien fallu vendre la blanchette, Si y faut, on vendra l'taureau, le cheun et tout l'troupeau, Y faut bien faire des sacrifices et aujourd'hui pour s'en sortir Il faut surfer sur Internet. Je clique, je clique avec ma p'tite souris, 2 clics à gauche 2 clics à droite, J'ai ton .com, t'as mon .con, ollé tout con, ollé tout comme. Wanadoo, Wanadoo, je t'aime, Et j'ai bien reçu ton e-mail, t'auras bientôt de mes nouvelles, Mais je tombe de sommeil, Je vais tout mettre à la corbeille. Les yeux débranchés de l'écran, rien ne va plus, je suis ailleurs, En ce moment je suis à cran, je prends des anti-dépresseurs, A force de jouer à la souris, j'ai perdu mes meilleurs amis, Et depuis qu'ma femme est partie, j'me suis r'mis à pisser au lit, Que l'diable t'emporte cet Internet. J'croyais qu'ma vie allait changer, que j'étais à la pointe du progrès, Et j'ai failli m'faire interner par la faute de cet Internet, Je vais revendre tout ce drigail, dimanche à St Simon de Pellouaille, Cà m'remboursera pas ma belle vache, Cà m'remboursera pas ma génisse, Cà m'remboursera pas ma blanchette... tant pis... J'irais teurper sur la Ginette ! 3. LE FOU DU ROI Salut les filles, salut les gars, Salut à toi que je ne connais pas, Je suis venu te voir ou bien t'apercevoir, Je suis venu donner et recevoir Trois minutes pour séduire, J'ai passé ma chanson à la brosse à reluire, J'y ai mis de l'amour, trois minutes pour séduire, Cà ne va pas suffire pour dire tout c'que j'veux dire, Ca sera bien trop court... J'ai des chansons à boire, d'autres qui se dansent, Je raconte des histoires de temps en temps quand j'y pense, Dans l'avion qui m'emmène, le taxi qui m'ramène Je suis le troubadour des temps modernes. Une heure pour séduire, c'est juste ce qu'il me faut, Pour chauffer la machine à grands coups de feeling, Une heure pour séduire, mais ce n'est pas de trop, Les soirs de chaudes ambiances, les soirs où çà balance. Je suis le troubadour de l'an 2000, Je chante pour la terre, je chante pour la ville, Je dors dans les trains et un peu n'importe où, La vie de musicien, c'est une histoire de fou... Deux heures pour séduire, c'est plus qu'il n'en faut, Cà devrait te suffire, pour avoir ma peau, Deux heures pour séduire, et tu en veux encore, J'en crève de plaisir, mais tu voudrais ma mort. Je ne tiens pas en place, c'est mon tempérament, Je pars avec de l'audace, une poignée de chansons, Je suis un intermittent des quatre saisons, Je ne me sens pas vraiment menacé d'extinction, Enfin, protégez le...protégez moi... Protégez le...protégez moi... Protégez le...protégez moi... Protégez le...le fou du roi... 4. AUX CHANTS DES PEUPLIERS Aux chants des peupliers, je remonte la Charente, J'ai traversé la mer et aujourd'hui je rentre, Je n'ai rien oublié, de ma région de France, Aux chants des peupliers, je rentre. J'apporte des nouvelles de nos lointains cousins, Partis de La Rochelle, chassés par la faim, C'est bien triste misère que de quitter sa terre, Aux chants des peupliers, je rentre. Je passe l'île Madame, Port-des-barques et Rochefort, Le vieux pont transbordeur, dans un dernier effort, Ce soir je dormirais au creux de mes Charentes, Aux chants des peupliers, je rentre. Je laisse la Boutonne dormir dans son lit, A la saison d'automne, que le fleuve est joli. Ouvrez les éclusiers, je n'en peux plus d'attendre, Aux chants des peupliers, je rentre. Je croise les gabarres, venues du Limousin, Salue les vignerons penchés sous le raisin, Qu'il est doux de rentrer un soir de septembre, Aux chants des peupliers, je rentre. Chantez les peupliers, que mon père a planté, Et j'ai les yeux mouillés de revoir mon clocher, Il est vrai que chez moi, les gens ont le cœur tendre, Aux chants des peupliers, je rentre... 5. MON AIX Quand le hasard me guide au bord de l'océan, De celles que j'aperçois quand le temps est clément, Tu es ma préférée, sans bruit et sans autos, Et pour aller te voir, je prendrais le bateau. C'est pourquoi ce matin, j'embarque dans la navette, Au milieu des pêcheurs, sous le vol des mouettes, Et voyant au lointain ton profil verdoyant, Où j'irais tout à l'heure, tranquille et nonchalant. Traversant le village et ses roses trémières, Qui bordent les maisons toutes blanches en lumière, Bercées par le murmure des vagues qui emportent, Un peu plus chaque jour, ton rocher qu'elles grignotent. Je rejoins le sous-bois, les chênes et les pins, Qui arrêtent le vent où montent les parfums, Que le sentier m'emmène au bord de la falaise, Où s'ouvre un coin de sable, de silence et de rêve. Mais le soleil décline, il faut s'en retourner, Et prendre encore le temps, sur la plage ombragée, De déguster les moules arrosées de blanc frais, Jusqu'au coup de sirène qui me ramène au quai. C'est en quittant le port, triste mais rassasié, Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée, Que vont-ils faire de toi, mais je suis bien tranquille, Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... Tu es bien trop petite, tu resteras mon île... 6. CHEZ MOUÉ C'est un verre de Pineau, le jus de nos souchauts Qu'on boit à l'apéro, chez moué C'est un verre de Cognac, un X-O de fin bois, Que l'on boit au digeo, chez moué. [Chorus] Chez moué..........chez moué Chez moué..........chez moué Et tous ces vieux carrelets, qu'on dirait des girafes, Les pattes dans la fagnasse, chez moué, En avant-y pêchés, des meuils et des mulets, Tous ces jolis carrelets, chez moué. C'est l'éclade de moules aux aiguilles de pins, Que l'on mange à pleine goule, chez moué, En voulez-vous des huîtres, bien affinées en claire, En été, en hiver, chez moué. Quand ô tombe un bouillard, on voit les cagouillards, Chercher les petits gris, chez moué, Des cagouilles au beurre d'ail, ou la sauce aux lumats, En veux-tu, en voilà, chez moué. C'est à la nuit tombée, quand la pêche est feurmée, Qu'on va à la veurmée, chez moué, Des anguilles grillées, salées et persillées, Une bonne fricassée, chez moué. Les drôles et les drôlesses, les charentais de pure race, Allez voir d'au pays, allez..... Vous reviendrez toujours, par la mer et la vigne, Vous reviendrez un jour, chez moué. 7. LA PART DES ANGES Toi qui est de passage sous le ciel charentais, Va pas t'imaginer si tu entends chanter, Que tu es devenu fou ou bien paranoïaque, Il y a des gens là-haut qui respirent le Cognac Celui qui s'évapore vendange après vendange Et qu'on a baptisé si bien "la part des anges". Ha ! les petits gâtés qui sont au paradis, Qui respirent nuit et jour les embruns de l'eau de vie, Ca me rassure un peu, je suis moins attristé De savoir qu'il n'est pas perdu pour tout le monde Le Cognac qui s'échappe au travers de la bonde. 23 millions de bouteilles qui s'en vont tous les ans, Pour rejoindre le soleil, sans l'aide d'un palan, De toutes les distilleries qui parcourent la campagne, Et jusqu'à Segonzac qui fait la Grande Champagne, Que ce soit chez Otard, Martell ou bien Prunier, Les anges prennent leur part, personne n'est épargné. Et quand je partirais pour la dernière vendange, Que mon corps embaumé monte jusqu'aux archanges, Que mon âme s'envole dans un parfum céleste Juste au dessus des chais pour continuer l'ivresse, Pour rejoindre les ancêtres et chanter les louanges Du Cognac qui donne chaque jour sa part aux anges. 8. PEUPLE DE FRANCE Mais sous les cendres du malheur, Couvent les braises, faibles lueurs, Mais que le vent de la révolte Réveillera encore plus forte, Oui, encore plus forte. Alors le feu s'allumera, Et l'on verra encore une fois Les hommes puis les femmes, Descendre dans les rues Et hurler à leur dignité. Peuple de France, réveille toi, Tes enfants seront fiers de toi, Peuple de France, relève toi, Tes enfants seront fiers de toi. Pour tous les milliers d'innocents, A ceux qui ont versé leur sang, Contre les loups et les vautours, Pour que la flamme de l'amour, Brille, brille toujours. Alors le feu réchauffera, On verra pour la première fois, Des hommes et puis des femmes Descendre dans les rues Et chanter pour leur liberté, liberté... 9. LE TANGO DE MATIGNON [Chorus] La politique, c'est de la crotte de bique, Pour moi tout çà, c'est du pipi de chat Pipi de chat. Y pouvant pas manger des mojhettes piates, Faut pas peuter, quand on porte la cravate, A l'Elysée, pourtant y s'gênant pas, Y peutant tous dans la soie. Pour s'consoler, on fait du travail nègue, Y'a pas de raison, que j'buvions que du vinaigre, Moi, je mettrais de l'eau dans mon vin, Quand il n'y aura pas plus de pots de vin. L'agriculture, ô va comme ollé m'né, La France, pourtant, un pays de goules fines, C'est l'Amérique, qui nous mène à coups de trique, Du Mac Donald, au maïs transgénique. Y n'en serrant, serrant, des poignées de mains, Pendant qu'nous autres, j'nous serrons la ceinture, Votez pour moi, olla ira mieux demain, Moi je peux plus les voir en peinture. C'est le tango, le tango de Matignon, Ceux qui buvant du Dom Pérignon, Un jour viendra, nous autre j'les inviterons, Et j'leur ferons manger des lavagnons. 10. CORENTIN La plage est jonchée de cadavres, Au matin d'une nuit d'orage, Mais le bateau qui a fait naufrage Est tombé sur le mauvais phare. [Chorus] C'est Corentin, le naufrageur Qui sème la mort et la peur. Les cendres sont encore fumantes, Mais elle est déjà loin la bande, Des malandrins et leurs butins, A leur tête va Corentin. Demain, ils seront en Armor, Pour allumer les feux de la mort, Maudits soient ces pilleurs d'épaves, Qui font noyer les équipages. Bateau qui veut rentrer au port, La nuit, quand le vent est trop fort, Assure toi bien tout d'abord, Que ce ne soit pas le phare de la mort. Attention aux soirs de tempête, Car il ne manque pas de bois sec, Qui flambe pour tromper la vigie, La bande à Corentin surgit. Attention à toi Corentin On va te pendre un beau matin, Et elles viendront te voir de loin, Les veuves pour te montrer du poing. C'est avec le bois des épaves, Que l'on brûlera ton cadavre, Et les navires désormais, Ils pourront naviguer en paix. C'est avec le bois des épaves, Que l'on brûlera ton cadavre, Et les navires désormais, Ils pourront naviguer en paix. 11. LE GORET À TITI Quand on a voulu tuer, le goret à Titi, Y nous échappé, le goret à Titi, Trois jours et puis trois nuits, J'avons mis les cheuns après lui, Enfant d'garce de chéti.......le goret à Titi. Quand j'lavons rattrapé, le goret à Titi, Y s'était encassé, le goret à Titi, Dans les marais de Champagnolles, De la vase jusqu'aux oumerolles, Ô y'avait plein de sangsues...... Qui étiant collées dessus. Olla fallut chercher, le tracteur à Titi, Pour le désencasser, le goret à Titi, Y s'était accouplé avec une fumelle de sanglier, Qu'était boune gens collée...... Sous l'goret à Titi. Olla fallut ramener, le goret chez Titi, Il avait tant teurpé, l'était plus bien chéti, Il était sec comme un cent d'ail, Vous parlez d'une belle goraille J'l'avons mangé sur le tail.....le goret à Titi. Qu'est ô qu' j'avons mangé, sur le goret à Titi, Les oreilles et la queue, ô vous mets pas en appétit, Les jambons, les saucisses, sentait tout le fraîchin, Les côtelettes et la tête......j'l'avons donné au chien. J'avons mis l'sanglier, à la place du goret, La fumelle était pleine, çà j'peux vous l'assurer, L'an prochain c'est promis, que nous a dit Titi, Je fermerais mon portail, Pour pas qu'le goret s'en aille, Si je suis pas abrami, On fera de bias rotis, Et puis à la Toussaint........ Jmangerons d'au marcassin......... 12. QUAND J'ÉTAIS BABA COOL Quand j'étais baba cool, on avait deux trois poules, Une chèvre et un jardin, un four à pain, On avait décidé de vivre en communauté, Pour fuir la société et vive la liberté On fumait l'herbe folle en riant tristement, La récolte était bonne... puisque le seul légume, Qui poussait au jardin, c'était du chanvre indien. Quand j'étais baba cool, l'hiver pour se chauffer, On bloquait les compteurs, branchait les radiateurs, Des nuits à ruminer devant la cheminée, Y'a du thé au jasmin, on verra bien demain, Il venait dans nos lits des filles aux cheveux rouges, Qui sentaient l'patchouli...quelques heures à s'aimer, Nous faisaient oublier que l'on étaient paumés. Quand j'étais baba cool, on ne tuait pas les poules, On laissait les canards au renard, De la soupe d'orties, riz complet, spaghettis, Quand on veut pas bosser, on s'y fait, Quand venait le printemps, on se faisait un mouton, Braconné chez "cours vite"....que la fête était belle, Marginale et charnelle dans un parfum rebelle. Quand j'étais baba cool, comme on ne faisait rien, Des voisins sympathiques nous envoyaient les flics, Alors un beau matin, en ouvrant grands les yeux, Ne voyant rien de bon, venir à l'horizon. J'ai laissé les babas, et j'ai laissé les cools, La chèvre et puis les poules.... Et je suis parti solitaire, guitare en bandoulière, Cà me fut salutaire.......... 13. LE CŒUR DANS UNE MAIN Puisque la vie est faite de caresses, Et de coups de poings dans la gueule, Puisqu'elle est faite de mensonges et promesses, Puisqu'il faut repartir seul. [Chorus] Le cœur dans une main, la confiance dans l'autre. Le cœur dans une main, la confiance dans l'autre. Car au milieu de ces riches qui trichent, Et qui souvent nous empoisonnent, Et que jamais, jamais on emprisonne, Choisis ton camp, il te faut repartir. Faut repartir, dans le vent de la vie, Qui nous fera tomber, et puis nous relever, Pour revenir sans doute un peu plus fort, De nouveau repartir, pour repartir encore. Arroser l'arbre de sa vie planté, Avec des larmes, de la sueur et du sang, Pour y cueillir, avant qu'il ne soit gâté, Le fruit sucré de sa liberté. Et puis un jour à force de patience, A force de confiance, viens la reconnaissance, Tu peux alors admirer sans vergogne, Oui, tu peux savourer, ce sera ta besogne. Alors un soir, à l'automne de ta vie, Si le malheur t'a épargné, Tu peux t'asseoir, savourer à l'envie, Le dernier combat que tu auras gagné. Pour que ta vie enfin...... Ne soit plus qu'une cascade de caresses, Et de soleil...... Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule, Sur ta vieille gueule, sur ta vieille gueule, Le cœur dans une main. Le meneur chante et peut monter et descendre du tracteur à chaque couplet. Les autres répètent "darla dirladada". Je suis monté sur le tracteur darla dirladada J'ai fait pété le démarreur darla dirladada Et le tracteur n'est pas parti darla dirladada Je suis descendu du tracteur darla dirladada Ouvert le capot du moteur darla dirladada J'ai démonté l'alternateur darla dirladada Bien nettoyé l'alternateur darla dirladada J'ai remonté l'alternateur darla dirladada Refermé la capot moteur darla dirladada Je suis remonté sur le tracteur darla dirladada J'refais pété le démarreur darla dirladada Et le tracteur n'est pas parti darla dirladada Je suis descendu du tracteur darla dirladada Ouvert le capot du moteur darla dirladada J'ai démonté le radiateur darla dirladada Remis de l'eau dans l'radiateur darla dirladada J'ai remonté le radiateur darla dirladada Refermé la capot moteur darla dirladada Je suis remonté sur le tracteur darla dirladada J'refais pété le démarreur darla dirladada Et le tracteur n'est pas partit darla dirladada Je suis descendu du tracteur darla dirladada Ouvert le capot du moteur darla dirladada J'ai démonté l'carburateur darla dirladada Bien nettoyé l'carburateur darla dirladada J'ai remonté l'carburateur darla dirladada Refermé la capot moteur darla dirladada Je suis remonté sur le tracteur darla dirladada J'refais pété le démarreur darla dirladada Et le tracteur n'est pas parti darla dirladada Je suis descendu du tracteur darla dirladada Ouvert le capot du moteur darla dirladada J'ai démonté les injecteurs darla dirladada Bien nettoyé les injecteurs darla dirladada J'ai remonté les injecteurs darla dirladada Refermé la capot moteur darla dirladada Je suis remonté sur le tracteur darla dirladada J'refais pété le démarreur darla dirladada Et le tracteur il est parti darla dirladada Tout ça pour dire qu'j'suis agriculteur darla dirladada Et y'a pas que ça dans la vie darla dirladada Car il y a le sexe aussi darla dirladada Et dans le train on l'fait par terre darla dirladada En Italie on l'fait au lit darla dirladada Mais à Bayonne on est pas con darla dirladada On l'fait dans toutes les positions 1. VA T'Ô Va t'ô, va t'ô? va t'ô? va t'ô? Mais oui, ça va, tout le monde est là? on peut y aller? Salut à toi le cul salé, frère de la côte Salut à toi le cul sucré, frère de la vigne Ca va jharper aux quatre coins de la Saintonge Soyez les bienvenus sur le nouvel album des Binuchards Va t'ô, va t'ô? va t'ô? va t'ô? Allez, allez, on oublie tous les emmerdements, Y'a de la Bercloise bien fraiche au bar Une pour la soif, une pour le plaisir, une pour l'ivresse, On va vous faire du rock agricole, c'est pas du bonheur ça? Alors, chantez, buvez, dansez, embrassez vous!!! 2. LES ANGLAIS Y s'ront bientôt prés d'un million, à racheter toutes nos vieilles maisons Y d'vont être malheureux chez eux, les anglais qu'arrivant chez nous, Y z'avont fait monter les prix, des hangars et des écuries, Les drôles pouvont plus s'installer, y v'lont tout acheter les anglais. Les anglais sont rendus chez nous ! Mais comme Jeanne d'Arc à Domrémy, un jour une voie m'a dit "Binuche, Binuche, mon ami, chasse donc les anglais du pays" Et j'ai pris ma voiture Ligier, je suis monté à l'Elysée, Afin qui m'dounnant une armée, y z'avont voulu m'enfermer. Les anglais sont rendus chez nous ! Lorsque je suis rentré chez moi, y'avait deux anglais sous mon toit, La patronne qu'avait tout compris, l'avait vendu trois fois son prix, Une maison pleine de courant d'air, pleine de termites et sans waters, Y z'avont voulu boire du thé, je leur ai donné mon vin peuté. Les anglais sont rendus chez nous ! Y sont devenus fous ces anglais, y rachetant nos tés à gorets, Mais ô fait le bonheur des notaires, mais pleurer la reine d'Angleterre, J'avons acheté une belle maison, j'avons bouffé tout notre pognon, J'l'avons payé trois fois son prix, les anglais nous auront tout pris. Les anglais sont rendus chez nous ! 3. LE VIEUX CARRELET C'est un bon vieux carrelet, une vieille carcasse, Une cabanne en bois montée sur des échasses, Cent fois rafistolé, repeint et rapiécé, C'est un bon vieux carrelet qui attend la marée, le vieux carrelet. Monté sur pilotis, une frêle guinguette, Qui attire le regard du peintre qui s'arrête Pour croquer sa silhouette avec son chevalet, Le décor est planté au rocher du carrelet, le vieux carrelet. Parfois, il y a un homme au bout de la passerelle, Qui remonte le filet tournant la manivelle, De sa longue épuisette, il attrape les mulets, Qui frétillent au soleil dans le fond du carrelet, le vieux carrelet. Et la mouette attendra le départ du pêcheur, Pour venir se poser au balcon tout à l'heure, Battu par tous les vents, délavé par le temps, Il craque bien souvent mais résiste pourtant, le vieux carrelet. C'est au soleil couchant qu'il est le plus joli, Quand son ombre sur l'eau ondule au clapotis, Qu'un vol de goélands dans le ciel flamboyant, Le salue d'un coup d'ailes tout en s'éloignant, le vieux carrelet. Quand la mer déchainée lui cassera les pattes, Le fils du pêcheur viendra en toute hâte, A chaque marée basse, le remettre sur pied, Pour que l'on voit toujours chez nous, les vieux carrelets. 4. LES PETITES CULOTTES Quoi de plus joli en ouvrant sa porte, Que d'apercevoir les petites culottes Sur le fil à linge de ma voisinne, Dans le vent qui flottent et qui se dessinent... Elles sont rouges et noires, blanches en dentelles, Et tous les matin, c'est un arc-en-ciel, Au fond du jardin, il y a du Gauguin, Sur les petites culottes dont j'ai le béguin. Quand je vois les rouges et les noires qui sèchent, Je sais qu'elle aura la blanche sur les fesses, Je jure sur la tête de mon voisin george, Qu'elle ne porte jamais de soutient-gorge. Or, un beau matin, ouvrant mes volets, Les petites culottes s'étaient envolées, Il est culotté, celui qu'a volé Les petites culottes, il faut l'épingler. Je filais d'un bond à la lingerie fine, Pour les remplacer les culottes de ma voisinne, De peur qu'elle n'achète, mon dieu, un sèche-linge, Mais elle m'a surpris, sous son fil à linge. Elle m'a dit "Monsieur, vous avez du gôut, Ma foi, je ferais bien ma vie avec vous, Mais quoi de plus vilain, tirant mon verrou, Que d'apercevoir vos slips kangourou". 5. UNE VIE Un jour, on vient au monde, tout ridé, tout fripé, On fait des grands sourires et tout le monde vous sourit, Pendant 10 ans c'est bon, on s'occupe bien de nous, On est loin de penser qu'un jour bien malgré nous, On va vieillir, on va grossir et puis nos cheveux qui vont blanchir. Et puis le temps d'user trois vélos, une mobylette, On arrive à vingt ans et on veut tout casser. Faut choisir un métier, pas rester sans rien faire, On fait rarement celui qu'on aurait voulu faire, Mais à vingt ans, vous vous rappelez ? Jamais on vieillira, jamais on grossira, jamais on blanchira. Trente ans, c'est le bel âge pour faire un mariage, On s'aime tout plein d'amour, et on sème des enfants, Le travail, la marmaille, qui prend tout notre temps, Et pendant ce temps là, va t'on vieillir? va t'on grossir? Et nos cheveux vont-ils blanchie ? Et puis à quarante ans, par ennui, par faiblesse, Madame prend un amant, monsieur une maîtresse, A t-on besoin de changement? une autre paire de fesses? On cache soigneusement son premier cheveu blanc, On vieillit, on grossit... nos cheveux sont noirs et blancs. A cinquante ans, ça y est, faut porter des lunettes, On a la vue qui baisse, et puis le reste avec, On va devenir grand-père, on l'aurai jamais cru, On est devenu gourmand, des sauces et du vin blanc, On vieillit, on grossit et nos cheveux qui deviennent blancs. A soixante ans, super, bientôt la retraite, bientôt l'arthrite, bientôt l'arthrose, On va en profiter, on va se reposer, On attend les enfants qui viennent pas trop souvent, Ils passent de temps en temps, ils passent en coup de vent, Juste le temps de nous laisser la garde des petits enfants, Qui tapent sur notre gros ventre et tirent sur nos cheveux blancs. Mais à soixante-dix ans, on est encore vaillant non? Même s'il nous reste plus que trois cheveux sur la tête, Ne venez pas nous parler de la maison de retraite, Mais malgré les régimes et les médicaments, On voit bien qu'on vieillit... té... On a quatre-vingt ans... Alors après, à force de vieillir, de grossir, de blanchir, Un jour, hop? on repart du monde, tout ridé, tout fripé, Alors souhaitons simplement de laisser un bon souvenir, Dans le coeur de ceux qui restent et de ceux qui vont venir. Et de ceux qui vont venir. 6. LA REVANCHE Aux indiens d'Amérique, aux africains d'Afrique, Au dernier des guerriers, dernier des négriers, Aux noirs arrachés de la Côte d'Ivoire, Aux rouges massacrés sur leur territoire. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. La case de l'oncle Tom, le tipi des Apaches, Dans les réserves des hommes qui ne sont pas des lâches, La blessure est profonde, coule encore dans les veines, Le trop plein de leur peine, le sang du bois d'ébenne. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. Aux indiens d'Amérique, aux africains d'Afrique, Au dernier des guerriers, dernier des négriers, Aux noirs arrachés de la Côte d'Ivoire, Aux rouges massacrés sur leur territoire. Allez danse, danse rouge Chante, chante noir Les Cheyennes, les Sioux, et les Commanches, De Harlem aux tambours du Bronx. 7. LES TOURS DE LA ROCHELLE Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles, Sur un navire en bois de chêne, un trois mats plein de toiles, J'ai mis dans mon sac un briquet, du tabac à chiquer, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les filles de La Rochelle, ne pleure pas la belle, Je n'embarque pas pour Cayenne, n'enfonce pas ma peine, Adieu les filles de La Pallice, quartier de St Maurice, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les gars de La Rochelle, je pars comme matelot, Faisons le tour des caboulots, buvons à pleins goulots, Nous dormirons ayant bien bu, sur le quai du Gabut, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu les rues de La Rochelle, où j'ai trainé la semelle, Tirant ma charette à bretelles, mes sardines et mon sel, Je veux partir la tête au vent, sur le gaillard avant, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu le port de La Rochelle, et tes mâts de misaine, Adieu la tour St Nicolas, la lanterne et la chaîne, J'ai trop vu de bateaux partir, de marins revenir, Adieu, les tours de La Rochelle, demain je mets les voiles. Adieu la ville de La Rochelle, il est temps d'embarquer, La grosse horloge sonne le rappel, piquons sur l'île de Ré, En doublant la pointe des baleines, on aperçoit à peine, Au loin les tours de La Rochelle, nous avons mis les voiles, Au loin les tours de La Rochelle, nous avons mis les voiles. 8. LE MORT D'EAU La mer à marée basse et l'odeur de vase, Les bateaux sur le flanc qui semblent des épaves, Tous les crabes sont cachés au frais sous les rochers, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Au bar de la marine on joue à la belote, En buvant du vin blanc, on attendra la flotte, On fume et puis on gueule,on refais les niveaux, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Et quand il a fini de repeindre son bateau, Que peut faire un marin quand il n'y a plus d'eau, Il ira sur le port y jeter son mégot, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Quand la mer trop longtemps, trop loin se déshabille Le pêcheur mécontent raccroche la godille, Au bar de la chaloupe, il attendra la soupe, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Les carrelets déssechés pleurent en languissant, Et seul, les oiseaux rejoindront l'océan, Les cabanes sont vides comme une huître sans eau, Marins et matelots, au sec, c'est le mort d'eau. Mais voilà qu'un matin, les bateaux se relèvent, C'est la mer qui revient les vagues sur la grève, Apportant le poisson, l'espoir et le boulot, Marins et matelots, allez, c'est la fin du mort d'eau. 9. LA BELLE-MERE Pouquoi dit-on que les belles-mères, Avont mauvaise réputation La mienne c'est sur, elle porte le flambeau, Un de ces jours, je vais lui faire la peau. [Refrain] Ah mais fant d'la mère, Ah mais comment faire, Pour se débarrasser de la belle-mère. Touts les matin, elle apporte le journal, Alors là, ô l'est infernal, La goule lui ferme pas mé qu'un cul de cane, J'm'en va l'étrangler cette vieille carne. Je l'ai emmené au beau mitan de la passe aux boeufs, Par une marée de cent vingt deux, Elle est revenue comme un cheun à la nage, Avec 3 kilos de coquillages. J'lui ai fait faire du saut à l'élastique, En me disant le coeur va lacher, Elle a trouvé ça tellement fantastique, Trois fois qu'elle a recommencé. Même le beau-père qui a du sentiment, M'a dit "ô l'est pire que d'ô chiendent", Je lui ai fait boire toutes sortes de poison, Elle a résisté au désherbant. Avec ma femme, on est en dépression, forcement La belle-mère a une bonne tension, j't'en réponds, A fera centenaire, elle a envisagé que la prenions en viager. 10. LE BRONZAGE AGRICOLE Pour le wee-kend de la Pentecôte, je suis allé à la grande côte, Me faire grâler de la tête aux pieds. Fini le bronzage agricole, d'après qu'à la pointe espagnole, On se fait bronzer les roubignoles. Je m'étais jamais mis tout nu, comme ça devant des inconnus, Y'en avait des plus moches que moi, Et c'est ce qui m'a encouragé, alors je me suis déshabillé, Et je suis allé me baigné. Comme je savais pas bien nager, j'avais ma chambre à air gonflée, Celle du tracteur qu'était usée. Mais le courant m'a emporté, c'est un beau blond qui m'a sauvé, Une grande folle en planche à voile. Elle m'a dit "Surtout n'ai pas peur, je marche à voile et à vapeur Tu me fais de l'effet, j'allons surfer". Vous parlez si j'avais bonne mine, à poil à faire la pentomine, A me faire draguer par un gay. Y m'a montré la côte sauvage, en long, en large, et en travers, Pendant que je serrais les fesses. Il a fini par me laisser sur une plage qu'avait l'air privée, C'était le club Méditerranée. Mais quand y m'avant vu a poil, tout le monde est parti en courant Et pis moi, j'en ai fait autant. J'ai pris la poudre d'escampette, on entendait mes coucougnettes En train de jouer des castagnettes. Quand j'ai voulu me rhabiller, mes affaires avaient disparues, Mes clefs de voiture, j'étais toujours tout nu. J'ai fait du stop comme je pouvais, le pouce en l'air, les fesses à l'air, Une bonne soeur s'est arrêtée. Elle m'a emmené dans sa 2 chevaux, à l'abbaye des Sablonceaux, Y m'avant prêté une soutane. Je suis pas prêt d'aller me faire grâler les coucougnettes, les roubignoles, Et vive le bronzage agricole. 11. MA VIGNE C'est dans les vignes que je suis né, sous un cep de cabernet, Ma mère qui ne m'attendait pas, s'est allongé pour mettre bas, Mon père, en fier vigneron, au sécateur, coupa le cordon, C'est dans la hotte d'un vendangeur que j'ai passé mes premières heures. En attendant de prendre le sein, y m'avant donné d'ô raisin, Et comme le vin c'est du bon sang, y m'avant baptisé vincent, J'avais à peine l'âge de cinq ans quand j'ai fait mes premières vendanges, C'est dans les vignes que j'ai passé les plus belles années de mon enfance. J'ai appris à aimer la vigne, tous les cepages, les rouges, les blancs, Et je suis toujours resté digne de l'héritage de mes parents. C'est dans les vignes que j'ai trouvé ma femme en train de vendanger, C'est dans les vignes que j'avons fait tous nos drôle quand ô nous prenait. C'est ainsi que j'ai passé ma vie à faire du vin et de l'eau de vie, A renifler le cul des barriques, à dormir près des alambiques, A tailler, à tirer les bois, qu'ô mouille, qu'ô vente ou qu'ô fasse froid, A jharper du matin au soir, entre les fûts et le vieux pressoir. Quand je pourrais plus chausser ma vigne, quand je pourrais plus courber l'échine, Quand je pourrais plus porter de baquets, quand je pourrais plus vendanger, Avec des douelles de barriques, les drôles m'installeront une boutique, Et je vendrais aux baignassout's, du pineau au bord de la route. quand j'aurais bu mon dernier verre, quand je serais plus bon à rien faire, Je me trainerais sur la colline, j'irais m'allonger dans ma vigne, Sous le cep de cabernet, ce vieux souchot où je suis né, Je ferais de l'engrais à ma vigne,à ma vigne qui m'a tout donné, Je ferais de l'engrais à ma vigne,à ma vigne qui m'a tout donné. 12. LES VENTAS Quand j'étais jeune, on allait en Espagne, C'était le pays de Cocagne. C'était pas cher, on faisait bonne chère, Des tortillas et des tapas. On apprenait quelques mots d'espagnol, "Un basso de vino por favor". Avant de revenir en France, On achetait des souvenirs de vacances. [Refrain] Les bouteilles de Porto, les paquets d'Marlboro, Les boites de cigares, les bouteilles de Ricard. La 2 CV était pleine à craquer, De cigarettes, d'alcool détaxé. On dépassait le quota autorisè, Dessous les sièges y fallait tout planquer. Maman ouvrait un peu son chemisier, Pour endormir les douaniers. A la fontière, on était pas trés fière Car sous nos fesses on avait entassé Mais aujourd'hui, il n'y a plus de frontières Avec l'Europe, bonjour le prix des clopes, Heureusement il nous reste l'Espagne, Pour le tabac, l'apéro, on y gagne. Adios, adios les pesetas, Mais on va toujours aux ventas, Une fois par mois, pour se ravitailler, Chercher à boire et puis de quoi fumer. Les bouteilles de Porto, les paquets d'Marlboro, Les boites de cigares, les bouteilles de Ricard. Et puis du Martini et aussi du Whisky, Et puis le plein d'essence, pour revenir en France. 13. ELLE S'ENNUIE Quand il rentre du boulôt, il est un peu crevé, il s'asseoit. Et toujours sans dire un mot, il allume la télé, à peine s'il s'aperçoit, Que sa maison est rangée, que le repas est prêt, qu'il va pouvoir manger. Mais que c'est-il donc passé, après toutes ces années, quelque chose a cassé. Elle s'ennuie auprès de son mari. elle se souvient du début, la première rencontre, il avait un peu bu. Et du premier rendez-vous, l'amour qui rend fou, qui est plus fort que tout. Comme les autres, elle a pris le chemin de l'église, celui de la mairie. Comme les autres ele a dit "oui" pour la vie mais voilà qu'aujourd'hui. Elle s'ennuie auprès de son mari. Parfois elle se laisse aller aux caresses intimes au fond de sa baignoire, Elle rêve de prendre un amant comme le font ses copines, une nouvelle histoire. Mais il faut franchir le pas des liaisons dangereuses, amours interdits. Elle sait bien qu'il ne faut pas, mais tomber amoureuse, elle est prête aujourd'hui. Elle s'ennuie auprès de son mari. Et pour les milles raisons qui font que leurs destins étaient trop différents, Et pour les milles raisons qu'un beau matin elle quitte la maison, La voilà enfin seule, avec son enfant, qui réclame son père, lui qui n'a rien vu venir, Qui attend, qui espère, elle va bien revenir, elle va bien revenir, elle va bien revenir. Non elle s'enfuie, elle veut refaire sa vie, Non elle s'enfuie, elle veut refaire sa vie. 14. LA GUERRE DE L'EAU Il y a eu la guerre du feu, à l'époque du Cromagnon, Y a eu des guerres de religion, qu'ont fait couler beaucoup de sang, Il y a eu la guerre des boutons, qu'a rien à voir dans ma chanson, Maintenant, attention, attention, voici venir la guerre de l'eau. La guerre de l'eau c'est pour bientôtbis Pour le maîs crénom d'là, on installe toute la smala, Des kilomètres de tuyaux, pour des milliards de litres d'eau, Les irrigants touchant des primes, qu'o mouille, qu'o vente ou qu'o fasse beau, Mais à présent c'est la déprime, ils ont gavagné notre eau. La guerre de l'eau c'est pour bientôtbis Ô mouillera pas encore cette année, oui mais les nappes phréatiques, A force de les larroner, les voilà séches comme un coup de trique, C'est pire que le phylloxéra, bien plus grave que la grippe aviaire, Y z'arrosant à tour de bras, ô y a plus d'eau dans nos rivières. La guerre de l'eau c'est pour bientôtbis Bientôt l'eau se vendra à prix d'or, 20 euros la Vichy St Yorre, On attendra les promotions, à la station d'épuration, Moi à ce prix là beurnocion, je boirais du St Emilion, Et avant de me déshydrater, ma cave, je l'aurais vidée. La guerre de l'eau c'est pour bientôtbis Mais non ma chanson n'est pas triste, et vous verrez que l'an prochain, Ô va mouiller comme vache qui pisse, on va tous niger à tel point, Qu'il n'y aura que les ragondinsqui s'en sortiront assez bien, Et que l'on verra par milliers, des taupes en haut des peupliers. La guerre de l'eau sera oubliée. 15. LA ROUTE A 3 GRAMMES [Refrain] J'ai pris la route à 3 grammes, pour éviter les gendarmes, Les chemins et les pallices pour eviter la police. J'ai bu deux ou trois Pastis, c'est sûr je suis positif, J'ai beau expliquer aux flics que je suis pas alcoolique, J'ai essayé le pétard, la Tourtel et un peu tout, Mais je préfère le pinard et la bière de Bercloux. J'ai branché mon sur la route de l'ivresse, Je passe à travers les vignes et les chemins de traverses, Qu'elle est la route la plus sûre, quand t'as soupé au vin pur, T'as déjà un gramme ou deux, tu peux bouffer des Croix-Bleues. Et moi qui n'ai plus qu'un point dessus mon permis à points, Même si j'avais trois cent points, dans six mois, j'aurais plus rien, Pour mettre des contraventions, les motards ont le bras long, Faut toujours faire attention aux radars et au ballon... Alors comme j'en avais marre, d'être toujours un peu tricard, J'ai acheté un camping-car et une bouteille de Ricard, Je dors avec mes trois grammes, pour éviter les gengarmes, Je dors avec mon Pastis, pour éviter la police.

et je monte sur mon tracteur parole