29oct. 2015 - Une carte vierge du monde pour placer les océans. Vous avez juste à imprimer cette carte du monde afin que vos enfants puissent remplir les blancs. Il va falloir remplir . Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner. Pour Continentset océans du monde. Carte des océans et des continents · océan pacifique : Carte du monde avec les océans à compléter from un continent pas comme les autres. B, the atlantic ocean, l'océan atlantique. La terre ²est ²en grande ²partie recouverte ²par ²le$ mer$ ²et ²le$ océan$ : C, the indian ocean, l'océan indien. La terre Vectorillustration avec l'inscription des océans et des continents. Continents différentes couleurs. Image 65979654. Continents différentes couleurs. Image 65979654. Ontrouve aussi des activités en lien avec les ressources des mers et océans comme la pêche ( ressources halieutiques ) et les hydrocarbures (plate-forme offshore). » B- L’exemple de l’espace maritime de l’Asie orientale illustre l’importance des mers et des océans à l’échelle mondiale Distribution activité 2 (travail en groupe) Merset océans, des espaces majeurs de circulations et d’échanges A. Croissance des échanges maritimes (échelle régionale et mondiale)Conteneurisation et porte-conteneurs.Configuration des ports (du port dans la ville au port hors la ville) B. Mesurer les Zones Économiques Exclusives. Bibliographie | citer cet article Avec 10,2 millions de km², la Zone Économique Exclusive de la CARTE1 : Les continents et les océans, les grands fleuves, les grands traits du relief . CARTE 2 : les principales zones climatiques de la planète ; Carte 3 : les principaux foyers de peuplement et les espaces faiblement peuplés de la planète . CARTE 4 : les cinq États les plus peuplés du monde . CARTE 5 - les dix métropoles mondiales les plus peuplées et les pays où elles se situent dvCcEe. Le plastique réalise souvent un long voyage avant d’arriver dans l’océan. Il est transporté par les sources, les rivières, et enfin les fleuves. Dans les mers, le plastique s’accumule et se dégrade sous forme de microparticules quasi invisibles, contaminant les animaux marins qui confondent ces déchets avec le zooplancton. Des chercheurs allemands ont inventorié les dix plus grands fleuves transporteurs de plastique du monde, dans la revue Environnemental Science & Technology octobre 2017. Figurent dans cette liste le Yangzi Jiang, ex-fleuve Bleu, le fleuve Jaune ; le Hai He et le Zhu Jiang ou rivière des Perles, également en Chine ; l’Indus, qui relie le Pakistan à la Chine ; l’Amour qui traverse notamment la Russie et le nord de la Chine ; le Mékong, en Asie du Sud-Est ; le Nil et le Niger, deux grands fleuves africains irriguant respectivement l’est et l’ouest du continent ; et, enfin, le Gange, qui débouche en Asie du Sud sur le golfe du Bengale. Selon les scientifiques, ces dix fleuves seraient responsables de 88 à 95 % de la déverse océanique mondiale de déchets en plastique de toutes les tailles. Au total, les chercheurs estiment qu’entre 410 000 et 4 millions de tonnes de plastique des fleuves finissent dans les océans chaque année. La source principale de la pollution provient de zones où les déchets sont peu ou pas collectés et recyclés. Le débit hydraulique des cours d’eau est un autre facteur déterminant neuf des fleuves les plus pollueurs comptent aussi parmi les plus importants du monde. La durée d’acheminement du plastique d'un fleuve à l’océan se compte-t-elle en semaines, en années ou en décennies ? Difficile à dire dans l’état actuel des connaissances. C’est ce que les chercheurs vont désormais tenter de mesurer. Cette donnée permettra de prévoir les répercussions de la pollution plastique terrestre actuelle sur l’océan. Chiffres à l’appui, des solutions de tri des déchets plastiques dans les zones les plus pollueuses du globe pourront alors être envisagées. Une version précédente de cet article indiquait inexactement en sous-titre que huit fleuves d’Asie et deux fleuves d’Afrique déversaient environ 90 % du plastique qui se retrouve dans les océans. Cet article a depuis été mis à jour. Terminale générale - Thème 1. Mers et océans au coeur de la mondialisation / Chapitre 1. Mers et océans, vecteurs de la mondialisation, entre appropriation, protection et liberté de circulation Détails Écrit par Eric Michelangeli Sommaire INTRODUCTION / ÉTUDE DE CAS LE DÉTROIT DE MALACCA, UN POINT DE PASSAGE MAJEUR ET STRATÉGIQUEA. UN PASSAGE STRATÉGIQUE MAJEUR ET UN VECTEUR ESSENTIEL DE LA MONDIALISATIONB. UN ESPACE DE TENSION ENTRE DIFFÉRENTS ACTEURSBILANI. MERS ET OCÉANS VECTEURS ESSENTIELS DE LA MONDIALISATIONA. UN SUPPORT POUR DES FLUX MATÉRIELS ET IMMATÉRIELS TOUJOURS PLUS MASSIFS1. Flux matériels2. Flux immatérielsB. DES RESSOURCES ABONDANTES1. Ressources halieutiques2. Ressources énergétiques3. Ressources minéralesConclusionII. MERS ET OCÉANS ENTRE APPROPRIATION, PROTECTION ET LIBERTÉ DE CIRCULATIONA. APPROPRIATION ET LIBERTÉ DE CIRCULATION1. La territorialisation des espaces maritimes2. Les ZEE, objet de litiges entre États côtiers3. Préserver la liberté et la sécurité de navigationB. PROTECTION1. Une prise de conscience croissante2. Des mesures salutaires, mais tardives et limitéesCONCLUSION Manuel Introduction / Étude de cas le détroit de Malacca, un point de passage majeur et stratégique Étude de cas Par sa nature même de détroit, c’est-à-dire un passage maritime étroit jusqu’à 24 milles marins[1] entre deux terres faisant communiquer deux étendues marines, et par sa situation entre océans Indien et Pacifique, le détroit de Malacca est un point de passage stratégique des principales voies maritimes. Le détroit et plus spécialement le virage » de Singapour sont la porte de l’Extrême-Orient. Étudier le détroit de Malacca permet d’aborder et de comprendre les enjeux volonté d’appropriation, exploitation, liberté de circulation dont sont porteurs les mers et les océans en tant que vecteurs de la mondialisation mais également en tant qu’espaces en tension entre divers acteurs. Pourquoi le détroit de Malacca est-il un espace stratégique de la mondialisation ? A. Un passage stratégique majeur et un vecteur essentiel de la mondialisation La consultation d’une carte des routes maritimes -carte 2 Au cœur des routes du commerce mondial ou du trafic maritime en temps réel[2] montre la concentration du trafic maritime dans les détroits, notamment celui de Malacca Le détroit de Malacca est emprunté par les routes principales de navigation qui relient l'Europe et le Moyen Orient à l'Asie orientale. Cette situation stratégique majeure pour les échanges mondiaux illustre parfaitement la qualification de porte océane » que le géographe Jean-Claude Lasserre applique aux détroits. Outre sa mise en perspective à l’échelle mondiale entre centres d’extraction et de production et centres de consommation, elle permet aussi de quantifier l’intensité de la fréquentation du détroit, ainsi que la diversité des trafics pluralité et densité des navires transocéaniques et des navires du trafic régional. Dans ces conditions, le détroit de Malacca, point de passage majeur, apparaît comme un vecteur essentiel de la mondialisation du fait de la maritimisation des échanges. Les estimations oscillent entre un tiers et la moitié du commerce maritime mondial qui passe par ce détroit, soit entre 70 000 et 90 000 navires qui, chaque année, empruntent dans les deux sens ce couloir maritime. L’augmentation du trafic dans le détroit s’explique par la fonction productive jouée par l’Asie orientale à l’échelle mondiale, qui alimente Un trafic de conteneurs toujours plus important de 5 millions d’EVP dans les années 90, le trafic atteint 50 millions d’EVP à la fin des années 2010. Cette croissance est une des traductions de la maritimisation de l’économie mondiale -Repères Le transport maritime, vecteur de maritimisation des économies ? Les deux tiers des flux mondiaux de pétrole et de gaz. Le détroit de Malacca, passage clé sur la route maritime la plus courte et la plus rapide entre le golfe Arabo-Persique et l’Asie orientale, est donc aussi un corridor énergétique ». L’importance du détroit se traduit par la densité des infrastructures portuaires sur ses rives le détroit de Malacca abrite plusieurs des plus grands ports à conteneurs d’Asie du Sud-Est, à commencer par Singapour deuxième rang mondial derrière Shanghai Navires en attente devant le port de Singapour. Comme le détroit de Malacca n’est pas seulement un point de passage majeur du commerce maritime mondial, mais aussi le lieu d’un intense commerce intrarégional asiatique, Singapour, la Malaisie et l’Indonésie ont initié une coopération régionale qui s’ancre localement à travers deux triangles de croissance triangle nord et triangle SIJORI -Singapour/Johore/Riau- au sud[3] qui exploitent le détroit à la fois comme passage maritime longitudinal, mais aussi comme mer intérieure parcourue de divers flux méridiens. La question de sa sécurisation est une préoccupation forte dans une zone de piraterie/brigandage. Mais, plus que la piraterie de brigandage, la menace directe sur le détroit est simplement la congestion maritime, tant ce couloir maritime est emprunté choke point », ou goulet d’étranglement ». La fluidité de cette voie stratégique pourrait être remise en cause si l'on dépasse 100 000 transits annuels. Cela pourrait contribuer à relancer un projet chinois déjà ancien, celui d’un canal sur l’isthme de Kra Thaïlande[4]. B. Un espace de tension entre différents acteurs Les détroits internationaux ont également une importance géopolitique et une dimension géostratégique particulière. En effet, dans les détroits reconnus internationaux comme celui de Malacca, les enjeux concernent non seulement les États riverains, mais aussi les États utilisateurs, parfois très éloignés, et les compagnies maritimes. Il en résulte que les États riverains ne peuvent aménager et gérer ces espaces sans tenir compte du droit international ils ne peuvent ni restreindre leur franchissement à des navires étrangers, ni imposer des taxes aux navires empruntant ces détroits. Les enjeux à considérer ne sont pas les mêmes pour les États riverains d’une part et les États utilisateurs d’autre part Les premiers défendent leur souveraineté nationale et le transit portuaire la vitalité et l’ancienneté des relations commerciales et culturelles régionales ont conduit certains géographes à comparer le détroit de Malacca à une mer intérieure ». Les seconds, à l’image de la Chine, défendent la libre circulation dans le détroit. En 2003, le président Hu Jintao évoquait le dilemme de Malacca », cette dépendance du détroit qui représente pour la Chine 100% du soja importé, 90% du pétrole, 40% du fer et 40% du gaz. Carte 4 Malacca, un détroit stratégique- D’où une répartition des rôles , la Malaisie, l’Indonésie et Singapour coopèrent pour assurer la sécurité du trafic maritime, suivant deux orientations principales Mise en place de couloirs de circulation et de systèmes d’aide à la navigation afin d’éviter les collisions Lutte contre une piraterie/brigandage quasi-endémique[5] avec le soutien technique et financier d’États extérieurs, notamment États-Unis, Chine, Japon, dont l’approvisionnement est lié au passage du détroit dans de bonnes conditions Malacca, un détroit très surveillé. Les grandes puissances mondiales ont des intérêts économiques importants dans le maintien de la libre circulation dans le détroit de Malacca La Chine a augmenté la présence et la puissance de sa marine militaire pour qu’elle puisse protéger ses routes maritimes[6]. Ainsi, des accords avec la Birmanie et la Malaisie lui permettent une présence militaire chinoise des deux côtés du détroit ; ses flottes militaires ont désormais la capacité d’en bloquer l’accès. Une zone très disputée et convoitée. De leur côté, les États-Unis, présents depuis longtemps dans cette zone stratégique, ont renforcé leur coopération militaire avec l’Inde dans l’océan Indien et accru leur surveillance du détroit, notamment par des patrouilles conjointes des marines américaines et indiennes. En dépit de la nécessité de gérer en commun le détroit de Malacca, les concurrences entre les États riverains sont vives. Si Singapour reste le port majeur de la région et un des premiers mondiaux Navires en attente devant le port de Singapour, la politique de modernisation des infrastructures portuaires de la Malaisie porte ses fruits Port Klang, situé à 40 km de Kuala Lumpur, Tanjung Pelepas au sud du détroit et Penang au Nord connaissent des taux de croissance importants et entrent progressivement en concurrence avec Singapour, grâce à des coûts de manutention inférieurs de moitié et une moindre saturation. Ces atouts ont permis à Tanjung Pelepas d’attirer deux grands armateurs le Danois Maersk Seeland et le Taïwanais Evergreen Marine lesquels y ont transféré toutes leurs activités auparavant implantées à Singapour. Bilan Ainsi, l’étude du détroit de Malacca illustre ce qu’écrit le géographe Antoine Frémont les détroits sont des concentrés d’espace maritime sur une surface très limitée » en étant représentatifs de la maritimisation de l’économie dans la mondialisation. Stratégiquement, le détroit de Malacca demeure encore actuellement ce que l’amiral Afonso de Albuquerque 1453-1515, définissait comme un des trois verrous pour être le maître des portes de l’océan ». I. Mers et océans vecteurs essentiels de la mondialisation Pourquoi les mers et océans constituent-ils des ressources et des supports majeurs de la mondialisation ? Repères Le transport maritime, vecteur de la maritimisation des économies ? Les possibilités de mise en contact engendrées par les mers et les océans d’une part et les ressources qu’ils abritent d’autre part ont fait des mers et des océans des espaces stratégiques à l’échelle mondiale. A. Un support pour des flux matériels et immatériels toujours plus massifs Les mers et océans jouent un rôle essentiel dans la mise en relation croissante des différentes parties du monde grâce à sa fonction de support de flux matériels et immatériels toujours plus massifs. 1. Flux matériels Les mers et les océans offrent de nombreux avantages pour le transport des marchandises liberté de circulation entre les différentes parties du globe, faiblesse des coûts[7], fiabilité et régularité du transport maritime. Il en résulte une croissance incessante des échanges internationaux par voie maritime, qu’il s’agisse des matières premières ou des biens manufacturés Le transport maritime achemine aujourd’hui 85% du commerce international des marchandises en volume 70% en valeur. C’est dans ce contexte d’internationalisation des systèmes de production et de distribution DIT que s’inscrivent les processus de maritimisation degré de dépendance croissant d’une économie aux mers et océans -Notion schéma et de littoralisation concentration des populations et des espaces productifs sur les littoraux des économies[8]. Cette croissance s’est accompagnée d’une révolution du transport maritime les mers et océans sont parcourus par des navires toujours plus gros, plus rapides et plus spécialisés. Les porte-conteneurs sont devenus le symbole de cette révolution et de la phase actuelle de la mondialisation Le commerce mondial par conteneur + Dossier CMA-CGM, 4e compagnie mondiale de transport maritime. Dans la géographie mondiale qui se dessine à travers les circulations des porte-conteneurs et des navires spécialisés hydrocarbures, céréales…, les routes maritimes mettent en relation les pôles majeurs de production et de consommation via les principaux ports d’Europe, d’Amérique du Nord d’Asie orientale[9] -Carte 1 Le transport maritime véhicule la mondialisation. Les routes Est-Ouest, Asie orientale-Europe, transpacifique et transatlantique, supportent les volumes les plus importants et les plus variés car elles relient les trois pôles principaux de l’économie mondiale qui concentrent. Les quantités transportées par de très grandes compagnies sur les routes maritimes Nord-Sud et Sud-Sud, entre pays développés et en développement ou entre pays en développement, ne cessent d’augmenter, et reflètent les contrastes d’une mondialisation inégale entre territoires plus ou moins intégrés au processus[10], et de manière plus ou moins profitable -Actu Géo Tanger Méd, premier port de la Méditerranée De ce fait, les routes maritimes sont concentrées et empruntent des détroits -Définition et les canaux maritimes -Définition qui sont des choke points » et des points de passage stratégiques où les enjeux locaux régionaux et mondiaux s’entremêlent. Le passage des navires peut être remis en cause par la piraterie, une attaque terroriste, un blocus… Certains détroits se situent sur les plus grandes routes maritimes mondiales et constituent des points de passage stratégiques. En effet Par le détroit d’Ormuz, véritable verrou du golfe Arabo-Persique -Étude de cas Le golfe arabo-Persique, un espace de conflictualité au Moyen-Orient, transitent un tiers des échanges maritimes pétroliers mondiaux. Ceux du Nord-Pas-de-Calais, de Gibraltar et de Malacca se caractérisent par une extrême diversité des flux maritimes et la présence de grands ports en constante extension -Repères Les canaux de Suez -Dossier et de Panama évitent les longs détours commerciaux[11] Le premier raccourcit le trajet Europe-Asie en reliant mer Rouge et Méditerranée. Le second forme un trait d’union entre les océans Atlantique et Pacifique à travers l’isthme de Panama. 2. Flux immatériels La modernisation des communications a aussi, dès le XIXe siècle, utilisé les mers et les océans pour faire passer des réseaux de câbles sous-marins. Des câbles télégraphiques du milieu du XIXe siècle jusqu’aux câbles en fibre optique contemporains, ils traversent les espaces maritimes, conférant une réelle matérialité à nos réseaux de communication. Carte 2 Les câbles sous-marins, supports de la mondialisation de l’information- Les flux d’informations transitent par les câbles sous-marins qui acheminent d’un continent à l’autre presque instantanément et à très bas coûts via l’Internet[12] des flux de plus en plus massifs de données voix, images, vidéos, textes, transactions financières[13]…. La géographie de ce réseau sous-marin, déployé par une poignée de FTN[14], révèle un monde inégalement connecté avec une domination des pôles nord-américain, européen et est-asiatique de la mondialisation et une dépendance de l’Amérique du Sud et de l’Afrique les tracés des câbles sous-marins présentent d’importantes similitudes avec ceux des principaux flux maritimes. Les communications par câbles sont à la fois plus rapides, plus rentables et plus sûres que par satellites… même si les révélations d’Edward Snowden[15] ont montré l’ampleur des écoutes opérées par la NSA et d’autres services de renseignements sur le réseau de câbles mondiaux. En effet, la maîtrise de ces réseaux sont des enjeux stratégiques pour les États dans le cadre de la concurrence économique et politique qu’ils se livrent entre eux -Actu Géo Un gigacable à travers le Pacifique. B. Des ressources abondantes 1. Ressources halieutiques Carte 3 Mers et océans, réservoirs de ressources- Avec 71% de la surface terrestre et un volume de 1320 millions de km3, les océans constituent la plus grande réserve et la plus grande masse biologique mondiale, loin devant les continents. Les ressources halieutiques -Lexique permettent à l’heure actuelle de nourrir un milliard d’hommes dans le monde et fournissent du travail à des dizaines de millions d’actifs, tant dans la pêche artisanale que dans la pêche industrielle. La pêche mondiale connaît une augmentation très forte depuis 1950[16]. Dans ce total, les deux tiers sont destinés à la consommation humaine pêche alimentaire, le tiers restant à des fins industrielles pêche minotière, pour les farines, l'huile et les colles. Cependant, la pêche industrielle -Lexique ratisse les mers du globe pour répondre à la demande croissante des consommateurs des pays riches et émergents, ce qui a pour effet Une menace sur la pêche artisanale -Cf. dans le golfe de Guinée où la pêche illicite, non déclarée et non réglementée INN est massive. Une surpêche qui met en danger le renouvellement de la ressource halieutique[17] Évaluation mondiale du stock de poissons. Devant l'épuisement des ressources sauvages », on a de plus en plus recours à l'aquaculture[18], censée régler les questions de gestion de stocks. L'aquaculture est théoriquement très supérieure à l'activité prédatrice de la pêche renouvellement de la ressource, contrôle permanent des entrées et des sorties, mais la réalité est assez différente. […] L'élevage de poissons nécessite un apport alimentaire essentiellement fourni par de la farine de poisson qui est lui-même pêché, ce qui ne fait que reposer différemment la question de la surpêche. 2. Ressources énergétiques Les ressources énergétiques sont nombreuses et prometteuses dans les espaces maritimes. a. Les hydrocarbures offshore liquides et gazeux L'exploitation des gisements marins de pétrole et de gaz -Offshore définition répond à une triple logique D'une part, la maitrise de technologies permettant de pratiquer des forages en mer. D'autre part les conséquences de la guerre du Kippour 1973 avec le quadruplement du prix du brut[19] et la révolution iranienne de 1979 35 $ le baril justifiant la mise en exploitation des gisements océaniques jusqu’alors non rentables, comme en mer du Nord et en Alaska. Enfin, à partir de 1974, les États-Unis n’étant plus autosuffisants en pétrole et en gaz, et amplifient les recherches offshore. Les hydrocarbures offshore- L’exploitation offshore représente aujourd’hui 30% de la production mondiale de pétrole et 27% de celle de gaz, et les réserves sont estimées respectivement à 20 et 30% des réserves mondiales. On distingue traditionnellement l’offshore classique faibles profondeurs, l'offshore profond au-delà de 1 000 m de profondeur, l'offshore ultra profond au-delà de 1 500 m, et trois types de plateformes. Nées au large des côtes californiennes en 1887 et dans le golfe de Maracaïbo au Venezuela en 1912, les premières exploitations offshore sont ensuite expérimentées dans le golfe du Mexique en 1934, essentiellement face à la Louisiane. Les progrès décisifs ont lieu dans les années 1960 et 1970. Outre le golfe du Mexique, les forages se multiplient alors en mer du Nord où l'Écosse et la Norvège deviennent rapidement de gros producteurs, les technologies développées dans cette partie de l'océan dépassant celles acquises en Alaska à la même époque, et la mer du Nord devenant rapidement la principale zone d'extraction. Cette technologie est maintenant largement employée aussi bien au Moyen-Orient dans le golfe Persique, qu'en Asie du Sud-Est, au nord-ouest de l'Australie ou au large du Brésil, de l'Afrique de l'Ouest et de l'Inde. À l'heure actuelle plus de 700 stations offshore sont en service dans le monde. Le transport du pétrole se fait par pipelines et/ou par tankers. En revanche le transport du gaz a posé longtemps d'immenses problèmes logistiques[20]. La situation a totalement changé avec la création d'une flotte de navires gaziers qui transportent le gaz, sous la forme de gaz propane liquéfié GPL, ou de gaz naturel liquéfié GNL, le but étant de diminuer le volume jusqu'à 800 fois. b. Des ressources énergétiques renouvelables L’éolien marin est en pleine expansion Développement de l’éolien offshore grâce à la régularité des vents et à l’absence d’habitants des espaces maritimes, surtout en Europe[21]. D’autres sources d’énergie marines sont potentiellement exploitables, comme la houle ou les différentiels de température entre eaux de surfaces et eaux profondes. 3. Ressources minérales Enfin, mers et océans renferment également des ressources minérales qui attisent les convoitises des compagnies d’extraction minière Des encroûtements rocheux riches en métaux et en terres rares. Des nodules polymétalliques -Définition au fond des mers et océans, sont riches de métaux non ferreux. Ces ressources restent encore largement inexploitées. Les techniques de ramassage des nodules existent à titre expérimental mais leur rentabilité Industrielle est très incertaine[22]. Les minéralisations hydrothermales, contrairement aux nodules, présentent l'avantage d'être peu dispersées, d'où des potentialités de ramassage plus rentables, mais elles n'ont pas été tentées pour l'instant. Conclusion Producteurs de matières premières et d’énergies, les espaces maritimes sont exploités dans le cadre de filières industrielles dont l’existence même est indissociable du haut degré de maîtrise technologique nécessaire à l’exploitation du milieu marin la pêche industrielle, l’offshore pétrolier ou gazier, l’offshore éolien, la construction navale, la biogénétique... Ces filières sont contrôlées par des firmes transnationales très largement issues des pays développés car les moyens nécessaires à l’exploitation des espaces maritimes sont considérables. La maîtrise des flux et l’exploitation des ressources maritimes reflètent donc les inégalités de la mondialisation en confortant les puissances établies, même si de nouvelles voient le jour telle la Chine, qui s’est beaucoup appuyée sur la maritimisation de l’économie pour se développer. Mers et océans, à travers l’exploitation des ressources dont ils regorgent sont donc des reflets de la mondialisation et de l’inégale intégration des territoires qui lui est associée. II. Mers et océans entre appropriation, protection et liberté de circulation Comment les mers et les océans sont-ils au cœur des relations et rivalités renouvelées entre des acteurs multiples ? En tant qu’espaces vecteurs de transport et zones pourvoyeuses de richesses, au cœur donc de l’accroissement des échanges, les mers et les océans sont aussi l’objet de tensions fortes entre volonté d’appropriation de la part des États, principe de liberté de circulation et prise de conscience de leur nécessaire protection. A. Appropriation et liberté de circulation 1. La territorialisation des espaces maritimes Après une première codification par les quatre conventions de Genève de 1958[23], la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer CNUDM, adoptée en 1982 à Montego Bay -Définition entre en vigueur en 1994. Cette constitution pour les océans » accélère un processus de découpage et de territorialisation des espaces maritimes, selon un principe simple plus on est proche des côtes d’un État, plus les droits souverains sont importants, plus on s’en éloigne, plus la liberté est grande -La notion en schéma La limite des eaux territoriales a été élargie par la Convention de Montego Bay à 12 milles marins 22 km depuis le trait de côte[25]. La souveraineté sur les eaux intérieures et mers territoriales confère aux États côtiers des droits exclusifs pour l’exploitation de leurs ressources minérales, énergétiques et biologiques. Sur 12 milles marins supplémentaires, s’étend la zone contiguë, dans laquelle l’État côtier a le droit de prévenir et réprimer les infractions à ses lois et règlements douaniers, fiscaux, sanitaires ou d’immigration[26]. Au-delà des eaux territoriales, s’étend la zone économique exclusive ZEE -Lexique jusqu’à 200 milles marins du trait de côte 370 km. La liberté de navigation et de survol est garantie, mais en échange, les États côtiers y disposent de droits souverains » pour l’exploitation des richesses et de juridiction », principalement pour la protection de l’environnement. Il s’agit donc d’une souveraineté économique et non politique. NB la CNUDM prévoit une extension possible des droits sur le sous-sol marin en cas de reconnaissance de l’extension du plateau continental[27] de l’État côtier, jusqu’à un maximum de 350 milles marins 480 km par les Nations unies. L’État riverain y exerce des droits exclusifs d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles, souvent très riches en nodules polymétalliques, minéraux ou espèces biologiques sédentaires. Au-delà de 200 milles depuis le trait de côte, s’étend la haute mer la liberté des mers y règne, le droit applicable est celui du pavillon national des navires qui y croisent. Les fonds marins font partie du patrimoine commun de l’humanité. Le phénomène de mondialisation a donc renforcé le processus d’appropriation des espaces maritimes. Depuis 1982, 35% du domaine maritime mondial ont été appropriés par les États, et certains d’entre eux possèdent d’immenses espaces maritimes[28] Les ZEE. Néanmoins, le régime des détroits internationaux -Définition Bosphore, Malacca, Bab-el-Mandeb, Ormuz… garantit sur ces bras de mer le libre transit de la navigation internationale, qui ne peut en aucun cas être suspendu par leurs États côtiers. Les principaux détroits sont placés sous une gestion internationale des pays riverains. Biens communs mondiaux » selon la CNUDM, les espaces maritimes internationaux ne peuvent être appropriés ni revendiqués, et sont donc sans frontière. 2. Les ZEE, objet de litiges entre États côtiers La délimitation des zones économiques exclusives est la source principale de litiges entre les États littoraux. En effet si la CNUDM définit des principes de délimitation, il appartient aux États de s’entendre sur le tracé réel de ces limites[29]. Cela a conduit à de nombreux litiges, comme en mer de Chine méridionale -Étude de cas Mer de Chine méridionale, une mer disputée ? La rivalité est forte notamment pour les Spratleys et les Paracels entre la Chine, la Malaisie, le Vietnam, les Philippines et le Brunei. La Chine, afin de renforcer sa position la ZEE étant établie autour d’îlots habités, a massivement poldérisé et militarisé les éléments sur lesquels elle est établie dans ces deux archipels, comme par exemple Fiery Cross Reef[30]. Au-delà des seuls États limitrophes, c’est l’ensemble de la communauté internationale qui est concernée/alarmée par de telles tensions. 3. Préserver la liberté et la sécurité de navigation La volonté de maintenir la sécurité et la sûreté de la navigation -Définition conduit à la mise en place de différents dispositifs. La lutte contre la piraterie et le brigandage, concentrée en certains endroits du globe particulièrement fréquentés par les routes maritimes et bordés par des États fragiles[31] est de plus en plus assurée par des coalitions internationales -ActuGéo Golfe de Guinée lutter contre la piraterie. La maîtrise et la surveillance des mers, assurées par les États les plus impliqués dans la mondialisation, sont des enjeux de puissance. Mais cette capacité de projection nécessite porte-avions, sous-marins nucléaires et navires d’escorte, et seuls les États-Unis ont la capacité d’intervenir en tout point du globe grâce à une flotte impressionnante -Repère 1 L’US Navy est déployée partout ; loin derrière les États-Unis, on trouve des puissances marines plus modestes, mais parmi lesquelles l’Inde et la Chine, en développant leur marine de guerre et en se dotant de bases militaires, s’affirment comme des puissances montantes -Repère 2 Le top 8 des flottes marines + carte 1 États-Unis, Chine, France trois puissances navales dans le monde. B. Protection 1. Une prise de conscience croissante Les mers et les océans sont des espaces à la très riche biodiversité qui jouent un rôle de régulateur climatique au niveau mondial. Ils font l’objet d’une prise de conscience croissante quant à la nécessité de les protéger des pollutions qu’ils reçoivent 80% des pollutions océaniques sont d’origine terrestre -Dossier Le continent plastique », le 7e continent, du changement climatique et des catastrophes plus ou moins médiatisées marées noires qui accompagnent leurs usages par l’homme. À cet effet, des ONG mènent des actions, comme Greenpeace ou Sea Shepherd Conservation Society, sous la forme d’abordages de bateaux de pêche industrielle, de campagnes de sensibilisation à la nécessaire protection des mers et des océans Un océan à préserver l’appel des ONG. 2. Des mesures salutaires, mais tardives et limitées De plus en plus d’États prennent des mesures pour mettre en place une utilisation raisonnée C’est ce principe de compromis entre protection et activités économiques, posé par l’ONU depuis la conférence sur les océans de 2017, qui est à l’origine des aires marines protégées -Carte 3 Les principales aires marines protégées + la notion en schéma qui recouvrent moins de 5% de la surface des mers et océans -Repère 7 Développement des aires marines protégées dans le monde + ActuGéo Arctique canadien… L’Union européenne a mis en place un système de quotas de pêche et lutte contre la pêche INN. L’organisation maritime internationale établit des règles de plus en plus strictes quant aux émanations d’oxydes de soufre de manière à faire évoluer les combustibles utilisés par les navires… Néanmoins, les progrès sont encore limités et demeurent globalement trop lents au regard de la rapidité de la dégradation de la situation, et il reste difficile de concilier exploitation et préservation des milieux maritimes. Conclusion Révisions Sujets Bac [1] 1 mille marin = 1,852 km [2] [3] Cf. [4] NB pour la Chine, un tel projet ne répondrait pas seulement à l’engorgement du canal de Malacca… [5] En coopération avec la fédération internationale des armateurs, ils créent également en février 1993 à Kuala Lumpur un centre régional de lutte contre la piraterie. [6] Cf. stratégie dite du collier de perles », qui se conjugue avec le déploiement des nouvelles routes de la soie ». Ce changement d’échelle des ambitions chinoises se traduit également par des tensions en mer de Chine méridionale -Étude de cas Mer de Chine méridionale, une mer disputée ? [7] 1/ Le rapport volumes transportés / coût énergétique est infiniment plus faible que pour le transport terrestre ou aérien ; 2/ en dehors des ports et de certains passages stratégiques, le coût en infrastructures est également plus modeste que les transports terrestres. [8] À consulter, un ensemble d’infographies sur le site d’Arte. [9] Comme Singapour, ces ports constituent des hubs à différentes échelles. [10] Dans le programme de première, nous avons appris l’importance du rôle des façades maritimes -La notion en schéma dans la DIT et dans la hiérarchisation de l’espace mondial. [11] Les deux États qui les contrôlent, l’Égypte et le Panama, en tirent d’importants revenus grâce aux péages acquittés par les navires. Leur modernisation récente a été vitale pour conforter leur place sur les grandes routes maritimes mondiales. [12] Plus de 90% des liaisons Internet passent par les câbles sous-marins. [13] Plus de 10 trillions de dollars transitent chaque jour via ces câbles. [14] Principalement Alcatel France, Nec Japon, Huawei Chine. [15] Pour approfondir ou vous rafraîchir la mémoire, consultez cette courte biographie par Brut.. [16] De 20 MT en 1950 à 140 MT en 2015. [17] Cf. [18] 50 % de la production mondiale des produits de la mer. [19] …passé de 3 à 12 $ le baril. [20] Jusqu’aux années 1980, il était généralement brûlé dans des torchères lorsque les marchés de consommation étaient lointains, comme c'était le cas pour le golfe Persique [21] L’Europe concentre près de 95% de la puissance installée essentiellement au Royaume-Uni et au Danemark. [22] Trois systèmes sont en concurrence, mais aucun n'a encore prouvé sa rentabilité industrielle. Le premier est une noria à godets installée sur un câble de 14 km de longueur disposé entre deux navires. Un autre système fonctionne avec un engin circulant sur le fond de l'océan qui aspire les nodules dans un tuyau par injection d'air ou d'eau. Le dernier système est le ramassage directement sur le fond par des engins autonomes qui, une fois chargés, remonteraient en surface pour délivrer leur récolte. [23] Sur la mer territoriale, le plateau continental, les activités de pêche et la conservation des ressources biologiques en haute mer. [24] NB la CNUDM n’est pas le seul traité maritime, des accords spécifiques sont également conclus dans le cadre de l’Organisation maritime internationale OMI. Cette institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté de la navigation maritime et de prévenir la pollution des mers, regroupe, elle, la totalité des États côtiers du monde. [25] Les rades, les baies, les ports qui sont en-deçà du trait de côte forment les eaux intérieures, qui ont un régime juridique identique au territoire terrestre, avec une pleine souveraineté pour l’État. Il s’agit du seul espace maritime où l’État dispose de la pleine souveraineté politique. [26] Il ne s’agit toutefois que de droits souverains et d’un exercice de juridiction et non d’une souveraineté pleine et entière. Les autres États y bénéficient, par conséquent, des libertés de navigation droit de passage inoffensif », de survol ou de poser des pipelines et des câbles sous-marins. La limite des eaux territoriales ne constitue donc pas une frontière au sens terrestre du terme, et le régime de la ZEE est davantage lié à celui de la haute mer qu’à celui de mer territoriale. L’État peut néanmoins garantir sa sécurité, y compris environnementale, en imposant des réglementations aux navires qui exercent leur droit de passage. [27] La plate-forme continentale ou plateau continental est un replat marin à pente faible, compris entre le littoral et le talus continental qui plonge vers des profondeurs voisines de 200 m. Sa largeur peut osciller de quelques kilomètres à plus de 1 000 km. Son modelé hérité de formes terrestres immergées est soumis à l’accumulation sédimentaire source Géoconfluences. [28] Le territoire maritime de la France, avec 11 millions de km², est au deuxième rang mondial derrière celui des États-Unis. Au total, elle a des frontières maritimes avec trente pays. La France est par exemple particulièrement attachée à la ZEE offerte par l’île de Clipperton, qui lui offre un espace maritime équivalent à 80% de la totalité de son territoire terrestre ainsi qu’une zone particulièrement riche en thonidés et en nodules polymétalliques. [29] Le golfe de Gascogne pourrait, par exemple, relever de la ZEE de la France comme de celle de l’Espagne. [30] Cf. E. Pfimlin, Pékin avance ses pions en mer de Chine méridionale », Le Monde, 24 novembre 2014 [31] Par exemple, golfe d’Aden-côtes somaliennes, détroit de Malacca, golfe de Guinée. Mise à jour 6 mai 2022 De la surface jusqu’aux plus grande profondeurs marines, l’océan se réchauffe. Cette hausse de la température de l’océan combinée à la fonte des glaces fait monter le niveau moyen des mers. Quelle montée des eaux en France en 2040 ? Le changement climatique et la montée des eaux Le rapport du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – sur l’océan et la cryosphère, paru en 2019 attire l’attention de tous sur les effets liés à la montée du niveau des mers déjà perceptibles dans de nombreuses régions du monde. La sécurité des populations côtières est liée à l’état de l’océan. L’augmentation rapide du niveau de la mer et de la fréquence de tempêtes violentes menacent des millions de vies, mais aussi les moyens de subsistance de nombreuses populations et des milliards de dollars d’infrastructures côtières. L’érosion des côtes est accentuée et le risque d’inondations ou de vagues de submersion le long du rivage augmente. Entre autres effets, la montée du niveau de la mer provoque des entrées d’eaux salées dans les terres qui altèrent les nappes phréatiques sources d’eau potable et les eaux d’irrigation. Comprendre le rapport du GIEC sur l’océan et la cryosphère Montée des eaux en France en 2040 Avec plus de 5 800 kilomètres de littoral en France métropolitaine, auxquels il faut ajouter près de 1 200 kilomètres de côtes pour les départements d’outre-mer, la France, où un million et demi de personnes habitent dans des zones littorales potentiellement exposées au risque de submersion marine, sera inexorablement impactée par la montée des eaux. A lire aussi comment l’océan absorbe-t-il le carbone ? La situation du littoral français Capture d’écran Climate Central – En 2019, le site du programme Climate Central a diffusé des cartes interactives qui permettent d’évaluer localement l’impact de l’élévation de la mer sur le littoral en 2040. Ces cartes sont basées sur les différents scénarios de la montée des eaux en fonction de l’augmentation de la température planétaire. Les risques seraient notamment importants le long du littoral Atlantique la Nouvelle-Aquitaine Charente-Maritime, Gironde, mais aussi des Pays de la Loire Loire-Atlantique, Vendée, la Bretagne Brest, ainsi que le Pas-de-Calais, la Somme et le Nord dans la région des Hauts-de-France. Les côtes de la mer Méditerranée subiraient aussi les conséquences de la montée des eaux sur la planète. De manière générale, l’Europe et les îles européennes et françaises seraient fortement touchées. Le 30 avril 2022, le gouvernement français a publié la liste des communes qui devront s’adapter prioritairement à l’érosion côtière à cause du changement climatique. Les noms de 864 communes vulnérables aux submersions marines figurent sur la liste parue au Journal Officiel et 126 communes sont listées prioritaires face à ces risques. Pourquoi cette montée des eaux ? Un océan plus chaud… L’océan, qui a déjà absorbé 93% de l’excès de chaleur lié au changement climatique planétaire, se réchauffe à toutes les profondeurs, avec des variations régionales. Ce phénomène va se poursuivre au 21ème siècle et pendant plusieurs siècles. Le Pacifique Nord-Ouest par exemple, a vu sa température augmenter de plus de 6°C entre 2013 et 2015. En se réchauffant, l’eau de mer se dilate, occupe plus d’espace et son niveau augmente. … Des glaces qui fondent… À cela s’ajoute l’eau provenant de la fonte des glaciers terrestres, des glaces du Groenland et de la calotte polaire Antarctique. L’augmentation de la température de l’air et celle de l’océan peut faire fondre rapidement de grandes surfaces de glace dans les régions polaires. La glace qui recouvre le Groenland et le continent Antarctique disparait et l’eau de fonte finit par se retrouver dans la mer. Entre 2006 et 2015 les calottes polaires ont perdu chaque année environ 433 milliards de tonnes/an. Et l’océan monte… Globalement, le niveau moyen de l’océan a augmenté de 17 cm en un siècle, à la vitesse moyenne de 1,4 mm par an. Mais le rythme s’est accéléré au cours des périodes les plus récentes en effet, les scientifiques estiment qu’à partir des années 1990, l’océan est monté de 8,5 cm, soit à une vitesse moyenne de plus de 3,6 mm/an. Cette hausse du niveau de la mer devrait se poursuivre en s’accélérant encore dans les siècles à venir. Le niveau de la mer pourrait ainsi augmenter chaque année de 1,5 cm avec une hausse globale de 110 cm d’ici à la fin du siècle, menaçant de nombreux territoires côtiers et de basse altitude. Environ 28 % de la population mondiale, soit 1,9 milliards de personnes, vit à moins de 100 km des côtes et à moins de 100 m au-dessus du niveau de la mer. La moitié des grandes villes du monde se trouvent sur le littoral et sont particulièrement menacées, tout comme les iles et les zones d’estuaires et de deltas. A lire aussi les courants marins régulateurs du climat En savoir plus sur le changement climatique grâce aux fiches scientifiques de la Plateforme Océan & Climat NOUVELLE EXPÉRIENCE 2022 GRAND LARGE – Les géants de la Haute Mer en Réalité Augmentée Partez à la découverte de la haute mer et des géants du grand large grâce à un dispositif, unique au monde, de réalité augmentée imaginé par SAOLA Studio,devant le grand bassin de l’exposition Voyage en haute mer. Équipé de lunettes HoloLens 2 Microsoft qui augmente la vision grâce à des hologrammes animaux d’une définition inégalée, vivez une expérience immersive, sensorielle et spectaculaire au cœur de Nausicaá. La tortue luth vous accompagnera tout au long du voyage, au contact d’espèces à couper le souffle comme le requin-baleine, la méduse géante ou encore le rorqual de Bryde. Émotions garanties pour ces rencontres hors du commun. Approchez sans plus attendre ces géants des mers et comprenez l’impact des activités humaines sur leur territoire et leur quotidien… La haute mer est notre bien commun à tous engageons-nous à la protéger ! Fonte des glaces, montée des eaux, ouragans, incendies… un voyage spectaculaire vous attend à partir du 25 juillet 430m2 de projections du sol aux murs et une immersion sonore pour découvrir et vivre les effets du réchauffement climatique ! Une immersion totale pour comprendre votre pouvoir d’agir au quotidien. En savoir plus sur l’exposition Dans l’œil du Climat -> J’y vais Source – Fiches Plateforme océan et climat, rapport du GIEC océan et cryosphère, exposition de Nausicaá dans l’œil du climat Crédit photos Pixel n’Pepper, Climate central, Joel Calheiros-Shutterstock, Pixabay Dans cet article vous trouverez une carte de l’Écosse. La traduction en anglais du pays est Scotland, celle-ci est la zone septentrionale du Royaume-Uni, elle s’étend sur pas moins du tiers de la Grande-Bretagne. Carte de l’Ecosse – © lesniewski – Géographie avec la carte de l’Écosse Comme on peut le remarquer sur la carte de l’Écosse, la frontière nord du pays est bordée par l’océan Atlantique, pour la partie Est c’est la mer du Nord. Passons maintenant au Sud –Est, on trouve l’Angleterre, pour le sud-ouest et l’ouest on retrouve respectivement le canal du Nord et l’océan Atlantique. La superficie de l’Écosse, qui comprend également trois archipels qui sont les Hébrides, Orcades et Shetland, fait un total de 78 770 km2. La capitale est Édimbourg voir la carte de l’Écosse, quand la ville de Glasgow est le grand pôle économique. Carte de l’Écosse – © pbardocz – Le milieu naturel de l’Écosse est principalement montagneux. On peut le scinder en plusieurs parties allant du nord au sud. Ainsi, dans la zone nord on trouve les célèbres Highlands Hautes-Terres du Nord, les Central Lowlands Basses-Terres du Centre et enfin les Southern Uplands plateaux du Sud. Il faut savoir que sur un peu plus de la moitié de la surface du pays, on retrouve les fameux Highlands, cette région est aussi la plus accidentée de toute l’île de la Grande-Bretagne, on y trouve notamment les principaux pics de l’île c’est le cas du Ben Nevis, avec ses 1 343 mètres, c’est par exemple le sommet le plus élevé de la Grande-Bretagne. Écosse carte – © pbardocz – Ces différentes chaînes montagneuses que l’on peut remarquer sur la carte de l’Écosse se sont formées au moment de l’ère primaire, leurs différentes orientations sont nord-est / sud-ouest. Celles-ci sont séparées par la dépression du Glen More ou Great Glen, cette dernière commence au Nord-Est au Moray Firth et elle va jusqu’au loch Linnhe qui se trouve au sud-ouest. Si on part en direction du nord-ouest de la dépression précédemment citée, on retrouve de nouveau les Highlands, alors que dans le sud-est on trouvera les monts Grampians qui sont intégrés aux Lowlands. Carte détaillée de l’Écosse – © cartarium – Une grande partie de la population de l’Ecosse près des ¾ se trouve au sud des Highlands, dans les Central Lowlands, il s’agit d’une bande de terre assez fine. Pourtant, on y trouve aussi de nombreuses collines qui y sont implantées, on peut notamment citer les Ochil et les Sidlaw, mais aussi les trois principaux fleuves du pays, il s’agit là Clyde, le Forth et la Tay. Le Firth of Forth. On y trouve également l’estuaire de la Clyde, il coupe au sud les Highlands du restant du pays. Une autre partie du pays que l’on peut découvrir sont les Southern Uplands, cette partie est nettement moins élevée et accidentée que celle des Highlands. En effet, on y trouve des sommets qui sont inférieurs à 900 mètres, le plus élevé est Merrick avec 843 mètres. Cours d’eau et lacs Voyons maintenant les différents cours d’eau et leur implantation dans le paysage de l’Écosse. La carte de l’Écosse permet de facilement découvrir le réseau hydrographique. Le pays à un réseau qui s’est construit grâce aux glaciations qui ont amené des vallées les glens, dans celles-ci on trouve des lacs ou des fjords, mais aussi des lacs les lochs, la particularité étant que ces derniers peuvent être d’une profondeur impressionnante. Parmi ces fameux lacs, qui sont nombreux dans les Central Lowlands, mais aussi dans les Highlands, on peut par exemple indiquer le loch Lomond c’est le plus grand, le loch Ness inutile de dire pourquoi c’est le plus célèbre, le loch Tay ou encore le loch Katrine. Le plus long fleuve de l’Ecosse est la Tay, mais c’est surtout la Clyde qui a joué un rôle important pour le développement du pays. On y trouve notamment le port de Glasgow qui se trouve à l’embouchure. Concernant les autres fleuves que l’on peut trouver, nous pouvons citer la Tweed, la Dee et la Spey qui sont les principaux. Concernant son climat, l’Écosse est sous l’influence océanique. Ainsi, les hivers y sont tempérés et les étés très frais et pluvieux. On y trouve des températures basses, ainsi que et de fortes chutes de neige qui sont régulières lors de l’hiver au niveau des régions montagneuses dans l’intérieur du pays. Les précipitations peuvent varier en allant de 3 800 mm par année dans les Highlands à près de 650 mm dans les régions plus à l’Est. La carte d'océan du monde montre l'endroit des océans principaux et des mers du monde ainsi qu'une représentation du fond océanique. Les océans et les mers du monde couvrent ensemble presque 71% de la surface terrestre. Puisque les océans sont une eau superficielle continue sur la surface terrestre, il n'est pas possible de n'avoir clairement délimité les frontières entre un océan et un autre ou aucun autre corps adjacent de l'eau pour cette matière. Néanmoins, pour aider des océanographes et pour d'autres buts pratiques, on l'identifie généralement que le corps énorme de l'eau salée sur la surface terrestre est divisé en trois océans importants - l'océan pacifique, l'Océan Atlantique, et l'Océan Indien. L'océan pacifique est le plus grand océan du monde. En termes de taille, vient après l'Océan Atlantique ; suivi de l'Océan Indien ; suivi de l'océan méridional et de l' océan arctique. La carte de fond océanique du monde a des groupes de tous les océans importants sur terre. Quelques océanographes dénotent le secteur océanique autour de l'Antarctique pour être l'océan méridional. L'océan méridional a été officiellement identifié par l'organisation hydrographique internationale au printemps de 2000. Les océans principaux d'eau salée du monde incluent L'océan pacifique Il est le plus grand des océans et occupe un total de kilomètres carrés ; environ un tiers de la superficie du globe. S'étendant de l'ANTARCTIQUE dans les sud à l'Arctique dans le nord et se trouvant entre l'Asie et l'Australie sur l'ouest et l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud sur l'est, le Pacifique entoure également la mer de Bering, la mer d'Okhotsk, la mer du Japon, du Yellow Sea, de la mer de Chine orientale, et de la mer de sud de la Chine. Dans une carte du monde, l'océan pacifique sera le plus grand seul secteur occupé par une entité en terre ou mer. L'Océan Atlantique Occupant une superficie de kilomètres carrés, et couvrant un cinquième de la surface terrestre, l'Océan atlantique est le deuxième plus grand océan. L'Océan atlantique sépare l'Europe et l'Afrique à l'est du nord et l'Amérique du Sud sur l'ouest. La région d'Atlantique nord entoure la mer des Caraïbes, le Golfe du Mexique, le Golfe de la rue Lawrence, le compartiment de Hudson, et le compartiment de Baffin sur l'ouest ; et la mer baltique, la Mer du Nord, la mer Méditerranée, et la Mer Noire à l'est. L'Océan Indien Occupant environ un cinquième du secteur de l'océan du monde, l'Océan Indien est le plus petit et le plus jeune des océans principaux du monde trois. Il est lié par l'Iran, le Pakistan, l'Inde et le Bangladesh au nord ; la péninsule malaise, les îles de Sunda de l'Indonésie, et l'Australie à l'est ; L'Afrique et la péninsule Arabe à l'ouest ; et l'Antarctique aux sud. L'Océan Indien inclut également la Mer Rouge, le golfe Persique, l'Arabian Sea, la mer d'Andaman, le compartiment du Bengale, le Golfe d'Aden, le Golfe de l'Oman, et le grand enfoncement australien. Toutes les mers principales telles que la mer d'Andaman, l'Arabian Sea, la mer baltique, la mer de Bering, la Mer Noire, la mer des Caraïbes, la mer de Chine orientale, le Golfe du Mexique, le compartiment de Hudson, la mer Méditerranée, la Mer Rouge, la mer du Japon, la mer d'Okhotsk et de mer de sud de la Chine et d'autres ont été clairement marquées dans cette carte. Pour des voyageurs, qui veut l'excitation et l'aventure, offre l'information dessus autour des croisières du monde pour l'aider à choisir des vacances mémorables. Le service de dernière minute de croisière est également disponible pour obtenir des réservations faites juste quelques jours avant un voyage passionnant de vacances. Les croisières de mariage offrent différents genres d'agréments pour aider ses invités. Les croisières de luxe fournissent l'excellent service et portent leurs passagers à de belles destinations de croisière viennent, explorent la carte de l'océan du monde présentée à cette page.

carte du monde avec mer et océan