Jai dans ma bibliothèque un livre de témoignages de "Malgré-Nous" enrôlés de force dans les waffen-SS. On a posé à tous ces gens des questions identiques et à la question : "vous a-t-on fait subir des épreuves d'admissions, des rites initiatiques ?", ils ont tous répondu : "non". J'aurais donc tendance à croire que ça ne se faisait pas ou que ça ne se faisait plus en 43-44. Affichede recrutement de la Waffen SS française en couleur, dessin de Ottomar Anton (1895-1976) représentant un soldat de la Waffen SS en tenue camouflée. Texte en français « Toi aussi ! Tes camarades t’attendent dans la division JosephRatzinger est né le 17 avril 1927 à Marktl-am-Inn, la même année que l'écrivain Günter Grass qui vient de révéler à une Allemagne sous le choc son passé dans les Waffen SS. Les Uneaffiche de recrutement pour la 14e Waffen SS Galizien montrant la première page du Krakivski Visti, ainsi qu’un soldat Waffen SS Posté(e) le 2 mars 2013. De tout temps, l' Armée à recrutée et recrute toujours, pour ce faire elle à mis en place un système de communication, en charge de l' information. De très belles affiches destinée à l' engagement et Selonle commandement militaire allemand, cette division exécuta à elle seule 4 000 des 7 900 résistants et civils exécutés pour toute la France dans le mois qui suivit le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie. L'appel aux supplétifs La Waffen-SS était devenue moins regardante, à compter de l'automne 1943, sur le recrutement d'étrangers. PEdABL. Consulter les messages sans réponse Consulter les sujets actifs Auteur Message Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 805 Modérateur Général Inscription 27 Oct 2007 934Messages 2625Localisation Myrelingues la brumeuse Narduccio a écrit J'ai dans ma bibliothèque un livre de témoignages de "Malgré-Nous" enrôlés de force dans les waffen-SS. On a posé à tous ces gens des questions identiques et à la question "vous a-t-on fait subir des épreuves d'admissions, des rites initiatiques ?", ils ont tous répondu "non". J'aurais donc tendance à croire que ça ne se faisait pas ou que ça ne se faisait plus en est une question de date! avant 1940-41, les SS correspondaient aux critères de sélection physique et raciale. Le genre de tests de sélection, a parfaitement pu avoir lieu dans cet environnement fortement motivé voire fanatisé. Après, la priorité change et on n revient à des critères beaucoup plus souples,comme dans toutes les armées du monde. J''ai dans mes archives des affiches invitant à rejoindre la SS. Si de la pub est faite, c'est que les candidatures spontanées sont insuffisantes et on ne peut plus se permettre d'être trop regardant. _________________ C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le Prudhomme Haut WüstenFuchs Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 1716 Inscription 23 Juin 2009 1607Messages 184 Cuchlainn a écrit Pour ma part je n'ai pas entendu parler d'épreuve initiatique plus ou moins ésotérique. On remplissait des dossiers de candidature autour des critères physiques et raciaux, on subissait un endoctrinement intense, le SS, selon Himmler, devait être prêt à exécuter sa mère si l'ordre en était donné, mais d'épreuve... La SS, après et même avant la prise du pouvoir, n'était pas une secte ni une êtes très proche de la vérité/rélaité Cuchlainn. Mon grand-oncle a été appelé dans la Waffen SS en 1943 et un an plus tard il trainait sa propre mère par les cheveux à travers la cuisine et frappait ma grand-mère. Ils ont en fait un propos du recrutement, je sais qu'il y avait une lutte entre la Wehrmacht et la SS. Quand le recruteurs de la SS étaient en face d'un type hésitant, ils posaient une simple question du genre Vous avez quelque'chose à nous reprocher ? Haut PaulRyckier Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 2143 Inscription 21 Sep 2008 2329Messages 1522Localisation Belgique Re Message du 19 Octobre 18h15Wüstenfuchs,avez-vous vu le film Napola? C'est un Allemand qui m'avait l'annoncé sur le forum histoire du BBC. Par hasard j'ai pu l'acheter dans une boutique pour 5 Euros. Après on a discuté le film sur le Haut Narduccio Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 2201 Inscription 15 Avr 2004 2226Messages 15197Localisation Alsace, Colmar PaulRyckier a écrit Re Message du 19 Octobre 18h15Wüstenfuchs,avez-vous vu le film Napola? C'est un Allemand qui m'avait l'annoncé sur le forum histoire du BBC. Par hasard j'ai pu l'acheter dans une boutique pour 5 Euros. Après on a discuté le film sur le le rapport avec cette discussion ? Et les autres on n'a pas le droit de participer à la discussion ? Et les non anglophones ? _________________Une théorie n'est scientifique que si elle est Charlie Haut Tourblanche Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 2209 Inscription 20 Avr 2007 547Messages 555Localisation Nouvelle-France Citer - Dégoupiller une grenade et la tenir en équilibre jusqu'à explosion sur son casque en gardant un garde à vous impeccableQu'est-ce que vous dites ? Pouvez vous parler plus fort ? Pouvez vous répéter SVP ? Dépouiller une panade ? Pas très vraisemblable . Haut Narduccio Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 2235 Inscription 15 Avr 2004 2226Messages 15197Localisation Alsace, Colmar Tourblanche a écrit Pas très vraisemblable .D'après plusieurs témoignages, il semblerait bien que oui. En fait, il s'agit souvent d'une grenade d'exercice. Ensuite, on se retrouve dans une espèce de cône ou il y a peu d'effets. Donc, c'est très spectaculaire et peu dangereux ... sauf si on tremble et qu'on fait glisser la grenade et qu'elle vous explose au visage. Mais, on ne gagne pas à tout les coups aux jeux de cons. _________________Une théorie n'est scientifique que si elle est Charlie Haut Lord Foxhole Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 19 Oct 2009 2237 Inscription 28 Mai 2009 2152Messages 1633Localisation Belgique Tourblanche a écrit Citer - Dégoupiller une grenade et la tenir en équilibre jusqu'à explosion sur son casque en gardant un garde à vous impeccableQu'est-ce que vous dites ? Pouvez vous parler plus fort ? Pouvez vous répéter SVP ? Dépouiller une panade ?Pas très vraisemblable .Ben ça dépend quel genre de grenade aussi... Certaines faisaient plus de bruit que de mal ! Ou alors, ils avaient des casques spéciaux, trés épais ! En tous cas, dans cette discussion, je crois que l'on s'embrouille un peu... A commencer par le fait que ce sujet à été placé dans la rubrique " Entre deux guerres ", ce qui aurait tendance à laisser supposer que l'on s'intéresse d'abord à la SS d'avant la guerre ! Or, ici, on mélange un peu tout... SS et Waffen-SS, période d'avant-guerre et période de la Seconde guerre mondiale ! Rappelons que la SS, organisation tentaculaire, a beaucoup évolué au cours des années, et qu'elle s'est impliquée dans de nombreuses tâches... Y compris celles concernant la Solution Finale ! _________________“La barbarie est l'état naturel de l'humanité, [...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher.” ― Robert E. Howard Haut PaulRyckier Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 002 Inscription 21 Sep 2008 2329Messages 1522Localisation Belgique Re Message du 19 Octobre mon message est un peu "trompant", mais le sujet du film est le recrutement dans le SS et le lien est un résumé en français de la chaîne franco-allemande Haut Tourblanche Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 421 Inscription 20 Avr 2007 547Messages 555Localisation Nouvelle-France Citer Certaines faisaient plus de bruit que de mal ! Et la surdité ? Ils n'obéissaient qu'aux ordres écrits par la suite ?Citer Or, ici, on mélange un peu tout... SS et Waffen-SS, C'était justement le sujet que j'aborde ici Haut WüstenFuchs Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 1013 Inscription 23 Juin 2009 1607Messages 184 PaulRyckier a écrit Re Message du 19 Octobre 18h15Wüstenfuchs,avez-vous vu le film Napola? C'est un Allemand qui m'avait l'annoncé sur le forum histoire du BBC. Par hasard j'ai pu l'acheter dans une boutique pour 5 Euros. Après on a discuté le film sur le Paul,Je n'ai pas vu le film, en revanche, j'ai lu l'article accompagnant le film, je n'avais jamais entendu parler des Napola. Mais, cela explique peut-être les actes crimes de mon triste histoire en tous cas Il a même tenté d'assassiner mon grand-père après la guerre car celui-ci s'est rendu aux anglais. Haut Barns Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 1134 Inscription 09 Juil 2006 1143Messages 332 Theodose a écrit , il n'a eu de relation sexuel avec qu'une femme que vers 21 ansil me semble, et une seconde fois vers 28 alors ? _________________"la guerre est la paix" "la liberté est l'esclavage" "l'ignorance est la force" 1984 d'URL dans les signatures SVP voir la charte Haut Barns Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 1158 Inscription 09 Juil 2006 1143Messages 332 lespagnol a écrit visitant le musée de Vassieux en Vercors, on y apprend l'existence de ces rites - Arracher les yeux d'un chat sans le tuer et sans protection et les présenter intact à l'examinateurchez nous en France, je l'ai fais en stage commando, on tue les poulets avec les dents,des camarades particulièrement cruels faisaient subir à ces pauvres animaux des sévices avant de les tuer donc des cinglés il y en a partout, mais je suis quand même étonné pour l'histoire des chats...lespagnol a écrit - Dégoupiller une grenade et la tenir en équilibre jusqu'à explosion sur son casque en gardant un garde à vous impeccablealors çà j'aimerais le voir de mes yeux une OF grenade offensive générant peu d'éclats fais quand même un sacré boucan, sans compter le souffle et la a écrit creuser une fosse à la pelle de tranchée où se blottir sachant qu'un char vous fonce dessusJe l'ai fais aussi, trou de combat et au coup de sifflet on se baisse, le char vous passe au dessus, puis on sort du trou et il faut toucher l'arrière, il roule doucement. Plus difficile allongé et en appui sur une main un bras tendu vers l'avant, la chenille ou la trouille vous touche et vous rouler sur le côté, mouvement effectué à Pont-st-Vincent en 1989 tout celà n'a rien d'exceptionnel pour une arme d' y a bien pire. Jlespagnol a écrit e ne connais pas le caractére systématique de ces rites et/ou épreuves dans la SS ; mais franchement il s'agisait bien de VRAIS cinglés ...!!!Je ne crois pas que Meyer, Wünsche s et tant d'autres soient cinglés. _________________"la guerre est la paix" "la liberté est l'esclavage" "l'ignorance est la force" 1984 d'URL dans les signatures SVP voir la charte Haut lespagnol Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 1204 Inscription 26 Juin 2008 1731Messages 331 Il me semble avoir insisté sur le caractére cinglé de ces épreuves - le chat , je l'ai lu de mes yeux lu - la grenade aussi, il est même précisé que parfois cela donné un estropié - le char FONCAIT sur la recrue ... Haut X20 Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 1212 Inscription 06 Sep 2007 919Messages 47 Barns a écrit chez nous en France, je l'ai fais en stage commando, on tue les poulets avec les dents,Allons, allons... Je l'ai fais aussi, trou de combat et au coup de sifflet on se baisse, le char vous passe au dessus, puis on sort du trou et il faut toucher l'arrière, il roule doucement. Plus difficile allongé et en appui sur une main un bras tendu vers l'avant, la chenille ou la trouille vous touche et vous rouler sur le côté, mouvement effectué à Pont-st-Vincent Sauf que le trou était déjà creusé et bétonné et que le char avançait très doucement... Haut noisette7 Sujet du message Re Le recrutement dans la SSPublié 20 Oct 2009 1536 Inscription 11 Fév 2009 2001Messages 142 A une époque, j'ai lu pas mal de livres à ce ce qui concerne la période avant-guerre, la sélection était effectivement rigoureuse il fallait prouver son origine aryenne et ses convictions pro-nazies, ensuite les critères physiques mettaient la barre très haut on ne tolérait même pas une dent plombée!. L'entraînement se passait dans les châteaux de l'Ordre la SS, un Ordenburg. Par contre, je ne me souviens pas avoir lu quoique ce soit sur les chats pauvres matous mais plutôt sur les chiens on apprenait aux recrues à tuer un chien sans autres armes que leurs mains. Tout cela donnait sûrement de "bons soldats", d'admirables machines à tuer obéissant au doigt et à l'oeil; cependant, au sein de la Waffen SS, il y avait un problème d'encadrement car l'accent mis uniquement sur les critères raciaux et idéologiques délaissait fâcheusement les qualités purement militaires et beaucoup de ces superbes icônes aryennes étaient incapables ou plus-que-médiocres sur un champ de bataille. Haut Qui est en ligne ? Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur inscrit et 1 invité Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumVous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forumVous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum Des SS en Allemagne dans les années 30. - Archives fédérales allemandes via Wikimedia Creative titre d'une loi de 1950, l'Etat fédéral allemand continue des verser des indemnités à d'anciens soldats allemands ou auxiliaires de l'armée blessés durant la seconde guerre mondiale, ainsi qu'à leurs ayants droits. Une cinquantaine d'entre eux vivent en France, dont quatre ex-Waffen SS. Paris demande des explications à de cette loi allemande de 1950 conserve quelque chose de consensuel elle a en effet pour visée "l'assistance aux victimes de la guerre". Dans les faits, elle conduit à indemniser les soldats allemands, ainsi que les auxiliaires de l'armée allemande, blessés entre 1939 et 1945, ou leurs ayants droits. Cette aide est versée à des ressortissants allemands comme étrangers et à des individus vivants dans les länder ou hors des frontières germaniques. L'ouverture de cette indemnisation à des "auxiliaires" de la Wehrmacht est à l'origine d'une conséquence bien troublante des anciens de la Waffen SS, c'est-à-dire la section militaire des SS, ces unités de nazis particulièrement violents et fanatiques, initialement groupes de protection d'Hitler devenus avec le temps un empire dans un empire, la mai dernier, 1450 personnes vivant hors d'Allemagne mais en Europe percevaient ces sommes allouées. Et fin mars, ils étaient 54 en France, a révélé ce mardi une longue enquête du Monde, qui précise que ce nombre est tombé à 52 deux mois plus tard. C'est un journal belge qui en février dernier avait levé cet embarrassant lièvre. Le détail des indemnisés hexagonaux L'ambassade d'Allemagne a livré le détail du contingent d'indemnisés vivant sur notre territoire. L'institution a évoqué 27 mutilés, 21 veuves et six orphelins. Au sein des 27 mutilés, on dénombre 18 Allemands et neuf Français. Parmi les 18 Allemands, on note dix ex-militaires, comptant dans ce nombre la présence d'un ancien de la cavalerie de la Waffen SS. Parmi les neuf Français, se trouvent quatre femmes victimes de bombardements durant le conflits et cinq anciens soldats, dont trois Waffen SS. L'un est un ancien de la division Charlemagne, ces volontaires hexagonaux, versés à la SS, qui ont combattu en Union soviétique. Le deuxième est un Allemand naturalisé qui a aussi revêtu l'uniforme noir. Le troisième est un Alsacien qui s'est engagé volontairement aux côtés des Allemands et qui a servi dans la 3e division blindée des SS "Totenkopf" "tête de mort" qui, entre autres, ont encadré l'administration des camps de la mort. En moyenne, ces 27 personnes touchent 350 euros d'indemnité ministère fédéral des Affaires sociales allemand, en charge de ces virements, le jure après recoupement auprès du centre Simon-Wiesenthal, du nom du célèbre "chasseur de nazis" d'après-guerre, aucun criminel de guerre ne figure plus au nombre des récipiendaires. Une affirmation qui fait donc une curieuse distinction entre le crime de guerre et les agissements de la SS, une organisation pourtant jugée officiellement et intrinsèquement criminelle lors du procès de Efraim Zuroff, actuel directeur du centre Simon-Wiesenthal, a de plus infirmé la version des autorités allemandes. Selon lui, pour tout recoupement, il n'y a eu que la transmission, en 1998, par le centre d'une liste de criminels de guerre à destination de l'Etat allemand. Après quoi, ce dernier en a fait à sa guise. "Vous comprenez bien qu’on ne peut pas dire qu’il y a eu croisement des fichiers, mais plutôt autoévaluation. Ce n’est pas la même chose. Voilà pourquoi, aujourd’hui, je considère que la gestion de cette affaire reste un problème sérieux encore non résolu", a développé Efraim Zuroff auprès du quotidien du soir. La liste du centre Simon-Wiesenthal comportait noms. Celle, consécutive, des radiations du panel des indemnisés, seulement 99. Il faut dire que l'examen au cas par cas des dossiers ne dépend pas de l'Etat fédéral mais des régions. Or, d'après les spécialistes de cet épineux sujet, on remarque de nombreuses disparités entre les régions. La Sarre, par exemple, est responsable des cas français. Stefan Klemp, historien allemand et auteur d'un rapport sur les radiations des registres de la loi de 1950, a lancé au Monde "Expliquez-moi pourquoi le Bade-Wurtemberg a rayé 29 noms et la Bavière 11, alors que la Sarre n’en a effacé qu’un seul et la Saxe aucun ?"En attente de clarificationsLes autorités françaises ont réagi. Fin mars, la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a demandé des "explications précises" à l'Allemagne. Fin mai, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a expédié quant à lui une lettre à l'attention du gouvernement allemand. Cette affaire aussi dérangeante qu'embrouillée se complique encore d'une dernière interrogation. Certains observateurs, dont des députés belges, se demandent ainsi tout haut si ces indemnités ne sont pas en fait des "pensions", indiquant par là qu'elles ne seraient, possiblement, pas seulement versées au titre d'une compensation après une blessure mais comme une retraite. Berlin va devoir clarifier la situation devant ses voisins au plus vite. Culture L'historien Xavier Bougarel retrace l'histoire de la division Waffen-SS musulmane de Bosnie et s'effraie de sa propre audace, dans un essai passionnant. Publié le 4 octobre 2020 à 11h00 Volontaires de la division Handschar. Créée en 1943, la 13e division Waffen-SS fera régner la terreur dans le sud-est de la Bosnie à partir de 1944. © TALLANDIER/BRIDGEMAN IMAGES Depuis la guerre qui a ensanglanté la Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995, la mémoire de la division Handschar hante les Balkans. Les Serbes n’ont jamais compris la volonté occidentale de nier les liens affectifs, sinon idéologiques, d’une partie des combattants musulmans avec cette division de la Waffen-SS à laquelle leurs pères avaient adhéré, un demi-siècle plus tôt. Ils n’ont jamais compris cette fascination pour le “démocrate” Alija Izetbegović, qui avait commencé sa carrière, en 1943, en militant dans l’organisation des Jeunes Musulmans, proche du régime oustachi et de l’occupant allemand, et qui, en 1972, avait publié des extraits de sa fameuse “Déclaration islamique” dans un journal tenu par l’ancien imam SS Husein Dozo. C’est à cet autre “passé qui ne passe pas” que s’est intéressé l’historien Xavier Bougarel, spécialiste des Balkans, dans un livre très documenté issu de ses recherches dans plusieurs fonds d’archives et d’entretiens avec des vétérans Waffen-SS de Bosnie. Il en ressort un livre passionnant pour la qualité des informations qu’il livre sur l’histoire de la division Handschar, bien sûr, mais plus généralement sur le déroulement incroyablement complexe du conflit mondial en Europe du Sud-Est, où les “guerres dans la guerre” et les changements d’alliance sur le terrain lui donnent des caractéristiques très éloignées des fronts européen et russe. Aux origines de la division C’est par un décret signé par Adolf Hitler qu’est créée la 13e division Waffen-SS, le 10 février 1943, qui prendra en mai 1944 le nom de “Handschar” “Poignard”. La Yougoslavie avait capitulé le 17 avril 1941 et avait été démantelée au profit de ses voisins. La Serbie était réduite à un protectorat militaire et un État indépendant de Croatie était créé, dirigé par Ante Pavelić, qui comprenait les territoires actuels de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine. Dès l’été 1941, les Oustachis commettaient des massacres contre les juifs et les Serbes, ces derniers représentant un peu plus de 30 % de la population du nouvel État. Des soulèvements spontanés eurent lieu en réponse aux exactions, qui se structurèrent bientôt en deux mouvements de résistance les partisans communistes et le mouvement tchetnik, des nationalistes serbes fidèles au roi Pierre de Yougoslavie. Le jeune État croate perdait le contrôle d’une partie de son territoire, notamment la Bosnie du Nord-Est, que la 13e division sera précisément chargée de “nettoyer”. La défaite allemande à Stalingrad et la capitulation italienne donnèrent de l’ardeur aux partisans qui virent de plus en plus de Croates et de musulmans passer de leur côté. L’armée régulière croate étant affaiblie, les Allemands se retrouvèrent en première ligne dans la lutte anti-partisans et il n’était pas question de retirer des hommes des autres fronts ils décidèrent donc de créer une division Waffen-SS “locale” formée de volontaires, même si une part de ces “volontaires”, comme en Alsace-Moselle, seront en fait enrôlés de force. Cette division, constituée de 21 065 hommes en décembre 1943, encadrée principalement par des officiers allemands, partit s’entraîner en France à Villefranche-de-Rouergue, où eut lieu une mutinerie puis en Allemagne, avant de revenir en Bosnie en mars 1944, où elle commit des massacres sur les juifs rescapés des persécutions oustachies et les civils serbes. La décision de créer cette division Waffen-SS musulmane est donc circonstancielle. Elle obéit cependant également à une double fascination celle de Hitler et de Himmler pour l’islam, religion guerrière qu’ils opposaient à la supposée mollesse du christianisme ; celle également d’une partie des élites musulmanes pour le nazisme et le Führer dans lequel Amin al-Husseini n’hésitait pas à voir un “second prophète”. Installé à Berlin dès 1941, le mufti de Jérusalem partageait le point de vue de Hitler selon lequel l’Allemagne et les Arabes ont les mêmes ennemis, les Anglais et les bolcheviks, […] derrière lesquels se cache la domination juive ». Lié à des notables de Bosnie, il n’a eu de cesse d’œuvrer au rapprochement de l’islam et du nazisme, dont la 13e division lui paraissait être le premier exemple concret de coopération germano-musulmane ». Une histoire qui dérange C’est peu dire que cette histoire dérange. Elle fait vaciller notre bonne conscience issue de la décolonisation, qui considère les musulmans comme des victimes de toute éternité. Le site Slate, d’ordinaire sans concession pour les “collabos” de tout poil, écrivait récemment à propos de ce livre Si une partie des responsables musulmans de Bosnie répond favorablement [à la création de la division], la collaboration des musulmans de Bosnie demeure relativement réduite et le nombre de volontaires dans la SS est faible, un peu plus de 20 000 hommes y ont participé. » Faible ? On se frotte les yeux. La population musulmane de Bosnie était de 1,5 million d’habitants en 1943. À titre de comparaison, environ 8 500 Français se sont engagés dans la Waffen-SS pour une population de 40 millions d’habitants ! L’auteur, lui-même, n’échappe pas à une forme de schizophrénie. En historien scrupuleux, il met tous les documents sur la table, mais ne peut s’empêcher de les relativiser. Les Jeunes Musulmans louent Adolf Hitler dans un meeting ? Il ne faut pas accorder trop d’importance à cet événement. » L’anti-sémitisme ? Celui des officiers allemands ne fait pas de doute, mais il n’est pas susceptible d’expliquer les choix politiques » des imams participant activement au recrutement. Les massacres commis par la troupe ? Sous la contrainte », selon les témoignages des anciens Waffen-SS musulmans après la guerre. Pouvaient-ils dire autre chose ? L’impression qui se dégage est donc celle de Waffen-SS musulmans qui se sont engagés pour des raisons essentiellement matérielles, qui ont déserté dès qu’ils l’ont pu et dont il est permis de penser qu’ils n’ont jamais adhéré à l’idéologie nazie. L’auteur finit du reste par exagérer quand il rappelle en conclusion que des musulmans de Croatie ont créé, en 1991, une “division Handzar” et qu’il ajoute que ce choix relève plus de la provocation guerrière que d’une réelle volonté de renouer avec la tradition de la Waffen-SS ». Une mansuétude pour le moins étonnante, dont on craint, hélas, d’avoir saisi les ressorts intimes… L’Algemeene-SS Vlaanderen était la branche flamande de l’Allgemeine SS pendant l'occupation allemande de la Belgique. Elle fut fondée en septembre 1940 par Ward Hermans et René Lagrou, ce dernier en étant le premier dirigeant. Elle fut également dénommée par la suite Germaansche SS in Vlaanderen. Histoire L'organisation est constituée le 30 septembre 1940[1] par Herman van Puymbroeck, Ward Hermans et René Lagrou. En décembre 1940, Lagrou prend la direction de l'organisation, sans doute grâce à ses relations au SD[2] et Hermans devient le rédacteur en chef de son journal de propagande, De SS-Man. Hermans est remplacé cinq mois plus tard par Maurits van de Walle[2]. Affiche de recrutement pour la Légion flamande La création de l’Algemeene-SS Vlaanderen, et plus généralement la précocité et l'importance de la collaboration de certains milieux flamands, est favorisée par la présence en Flandre de mouvements d'extrême droite, comme le Vlaams Nationaal Verbond VNV, et par la politique flamande des autorités allemandes d'occupation[1][3]. La première action de l' Algemeene-SS Vlaanderen est de lancer une campagne de recrutement pour la Waffen-SS et d'organiser des actions antisémites contre la communauté juive d'Anvers[2]. Largement soutenue par l'organisation fasciste DeVlag qui souhaite les valeurs germaniques » du Ⅲe Reich tout en gardant une Flandre indépendante, l' Algemeene-SS Vlaanderen est aussi utilisée pour composer le personnel de l'unité anti-juive des services de sécurité[réf. nécessaire]. La SS générale flamande traduction libre d' Algemeene-SS Vlaanderen n'est pas d'un intérêt militaire » crucial mais représente une manière dont l'Allemagne tente d’étendre et de croître son influence notamment en prônant le pangermanisme et l'idéologie SS parmi les nations conquises mais aussi pour former un contrepoids de mainmise à la très puissante VNV qui, elle, demande une intégration totale au Ⅲe Reich[4]. Non officiellement, Heinrich Himmler demande l'utilisation de cette organisation pour pénétrer la Belgique occupée qui est sous le contrôle de l’armée régulière[1] gouvernement d'occupation de la Wehrmacht et non du parti ou de la SS. Jef de Langhe succède à René Lagrou à la tête de la SS générale flamande en février 1941, ce dernier partant pour le Front de l'Est[2]. Malgré l'apparence du leadership flamand, la SS générale flamande est sous le contrôle de la SS générale allemande et plus particulièrement du représentant du Reichsführer en Flandre, le SS-Brigadeführer Konstantin Kammerhofer remplacé plus tard par le SS-Brigadeführer Richard Jungclaus[2]. La SS générale flamande a à sa tête Raf Van Hulse nommé Standaardleider en place de Jef de Langhe[2]. En 1942, une réorganisation de l' Algemeene-SS Vlaanderen débouche en premier temps sur un changement de nom Germaansche SS in Vlaanderen[5]. Par la suite, à l’intérieur de la SS germanique en Flandre libre traduction de Germaansche SS in Vlaanderen est créé le Vlaanderen Korps aussi appelé Flandern Korps[5],[2]. Cette sous-unité est composée uniquement des personnes âgées de plus de 35 ans et ou mesurant moins d’1,70 m et forme une réserve » à la branche principale[5]. Ces critères physiques sont les minimums » requis pour la SS générale que désire servir une grande majorité des volontaires de la SS germanique en Flandre. L'influence de la SS germanique en Flandre augmente durant le cours de la guerre et l’entente avec DeVlag grandit. C’est le cas notamment lorsque la SS germanique en Flandre établit les Beschermde Leden version flamandisée des Fördernde Mitglieder, traduit librement par membres protégés ou membres privilégiés dont sont issus bon nombre des membres de DeVlag[2]. Cette première phase de réorganisation se termine lorsque son dirigeant Raf van Hulse demande sa migration en tant que SS-Kriegsberichter librement traduit par correspondant de guerre SS »[2]. La SS germanique en Flandre se retrouve commandée par Jef François qui, lui, revient du Front de l'est où il a servi dans la Légion flamande[2]. Le SS-Brigadeführer Richard Jungclaus ordonne à Jef François, ancien responsable de la DMO Dinaso Militanten Orde, de réorganiser la SS germanique en Flandre à cette image et discipline[2]. S’entame alors la deuxième phase de réorganisation. En octobre 1942, Gottlob Berger constate que la SS germanique en Flandre est victime » d’un manque d’intérêt général et ce malgré de nombreux mouvements de collaboration et ne peut établir une grande différence en Flandre. Son attention est alors portée vers DeVlag. Main dans la main avec la SS germanique en Flandre, le leader de DeVlag Jef van de Wiele déclare que cette première et son organisation partagent les mêmes luttes et idéologies. Il ordonne à tous les membres éminents de la DeVlag de rejoindre la SS germanique en Flandre et Antoon van Dijck standaardleider nouvellement nommé exige que tous les membres de cette dernière rejoignent la DeVlag ; moulant et calquant les deux organisations. En résultat de cette symbiose avec la DeVlag, le statut de la SS germanique en Flandre change de politique » à un pôle militaire »[2]. De plus en plus suivant l’optique de militarisation, les membres sont utilisés pour la garde[notes 1]. Ce statut militaire a été souligné également lors de l'été 1943, la direction de la SS germanique en Flandre tombe dans les mains de jeunes officiers de la Waffen-SS qui viennent de terminer la SS-Junkerschule Tölz. D’autres rôles tels la surveillance et les représailles contre les combattants et résistants au joug nazi sont aussi entre les mains de cette organisation. Le 4 décembre 1942, le responsable du sturmbanne Ⅲ/Ⅰ, August Schollen, est tué à Bruxelles. Rob Verbelen, responsable du sturmbanne Ⅳ/Ⅰ réagit et le venge. C'est le début d'une guerre sanglante entre la Germaansche SS in Vlaanderen et la résistance à l'occupant. Rob Verbelen était avant la fusion DeVlag et l'organisation le fondateur de DeVlag-Veiligheidskorps / DeVlag-Sicherheitskorps librement traduit par DeVlag corps de sécurité / DeVlag corps de sûreté. Le moulage entre les deux organisations incorporant la pré-nommée. L'unité était alors chargée de la protection des Beschermde Leden contre une invasion alliée[2]. Cependant comme il le montre dans la répression de l'assassinat d'August Schollen, il a d'autres objectifs pour cette sous unité DeVlag-Veiligheidskorps travaille étroitement avec la SiPo et est toujours présente dans les actions contre les résistants[2]. La SS germanique en Flandre a aussi été un pôle de recrutement»[1] fondé sur le volontariat pour la division Waffen-SS Langemarck ou de la Légion flamande via le VNV combattant tous deux sur le front de l'Est. En novembre 1943, Antoon Tony van Dijck est responsable de la SS germanique en Flandre jusqu'à la Libération. Les membres de la SS germanique en Flandre s'échappent en Allemagne où l'organisation est dissoute. Les membres restant de la SS germanique en Flandre seront incorporés dans la Waffen-SS. Structure La SS germanique en Flandre est divisée en quatre subdivisions régionales[6] nommées Sturmbannes Sturmbanne Ⅰ Anvers Anvers, Malines et Geel Sturmbanne Ⅱ Flandre-Orientale Gand, Saint-Nicolas, Eeklo et Aalst Sturmbanne Ⅲ Flandre-Occidentale Roulers, Bruges, Courtrai et Ostende Sturmbanne Ⅳ Brabant-Limbourg Bruxelles, Louvain, Hasselt et Neerpelt Commandement SS-Hauptsturmführer René Lagrou 7 décembre 1940 - 10 mai 1941 SS-Hauptsturmführer Jef De Langhe 10 mai 1941 - 1er septembre 1941 SS-Hauptsturmführer Raf Van Hulse 1er septembre 1941 - 1er septembre 1942 SS-Obersturmführer Jef François 1er septembre 1942 - 9 novembre 1943 SS-Untersturmführer Antoon Tony Van Dijck 9 novembre 1943 - 15 novembre 1944 Références ↑ a b c et d voir nl Collaboratie in Vlanderen, § De Algemeen SS-Vlaanderen ↑ a b c d e f g h i j k l m et n voir en M. Vanhoof, Germaansche SS in Vlaanderen, ↑ Hugo Gijsels trad. Nadine Laurent, Le Vlaams Blok, Bruxelles, L. Pire Editions, 1993, 262 p. ISBN 978-2-930001-09-8, OCLC 30462346, p. 21 ↑ voir nl Collaboratie in Vlanderen, § Het Vlaams Nationaal Verbond VNV ↑ a b et c en Robin Lumsden et Paul Hannon, The Allgemeine-SS, Londres, Osprey, coll. Men-at-arms series » no 266, 1993, 48 p. ISBN 978-1-85532-358-2, OCLC 836806829, p. 41 ↑ voir en J. Mullholland, The Allgemeine-SS unit headquarters Miscellaneous Allgemeine-SS units, Notes ↑ voir le Fort de Breendonk nl Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé Algemeene-SS Vlaanderen » voir la liste des auteurs. en Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Algemeene-SS Vlaanderen » voir la liste des auteurs. Voir aussi Ligue nationale flamande Collaboration en Belgique Libération de la Belgique et des Pays-Bas Germanique SS 298 575 155 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosLes légendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier20,1 MB 628,9 KB Téléchargement compresséDimensions2200 x 3200 px 18,6 x 27,1 cm 7,3 x 10,7 inches 300dpiInformations supplémentairesCette image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags

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